mercredi 27 avril 2016

Mardi 26 et mercredi 27 Avril

Aujourd’hui, vous aurez deux récits pour le prix d’un car hier au gite communal de l’hôpital St Blaise il n’y avait pas une ombre de réseau pour pouvoir poster !!
Je vais commencer par ce que j’ai écrit hier soir…..
Départ vers 9 h ce matin, il fait frais, un petit regard, pas de doute, les Pyrénées sont encore là


Plus loin dans la ville, cette étrange allée de platanes


La sortie d’Oloron est un peu longue, la plaine est large et toujours dominée au loin par cette masse qui, en son sommet capte les rares rayons de soleil.





Dans le premier village traversé, je tombe en arrêt sur cette multitude de panneaux solaires, chaque m2 de toiture est utilisé, que ce soit le hangar pour le matériel agricole, la grange ou encore des bâtiments qui abritent des cultures.



Dans le village suivant, c’est un peu moins contemporain avec cette porte en bois



Ou cette glycine en fleurs



Les kms défilent tranquillement , vu que la faible distance à parcourir aujourd’hui, ce château va m’abriter du vent glacial pour mon repas de ce midi et la sieste qui suivra.


L’après-midi se passe sans encombres dans un bois aux sentiers boueux. Heureusement que la période de chasse est terminée car nombreuses sont les palombières et le risque associé de balle perdue.


Un dernier ruisseau à franchir


 et c’est l’hôpital St Blaise où je vais dormir en gite d’étape, un dortoir de 8 lits que je vais partager avec 2 femmes. Il ne faut pas nier le coté convivial du repas pris en commun mais cela manque bougrement d’intimité. Chacun n’ayant pas non plus les mêmes habitudes pour dormir… cela reste une expérience.
En effet, mes deux colocataires se sont endormies respectivement à 20h30 et 21h, ne voulant pas les gêner avec la lumière, je suis allé lire dans la partie cuisine. Mais assis sur un banc, ce n’est pas le même confort que sur un lit et surtout si je rajoute le bruit infernal d’un distributeur d’aliments qui se mettait en route, comme un frigo, mais en beaucoup plus fort, à intervalles réguliers. Donc à 22h, je prenais la direction de mon lit, alors qu’habituellement je m’endors vers 23h30. Mais, ce que je n’avais pas remarqué avant, c’est qu’une lumière indiquant la sortie de secours apportait un éclairage conséquent dans la pièce. Pour couronner le tout, comme j’avais oublié d’emporter ce qu’on appelle communément un sac à viande, j’ai dormi uniquement sous la couverture bordée tant bien que mal et dans la nuit j’ai eu froid.
Finalement, je me suis réveillé plusieurs fois dans la nuit et à 7 h, je me suis résigné à me lever. Les ingrédients disponibles pour le petit déjeuner étant réduits à leur plus simple expression c’est en ayant avalé un bol de thé, une tartine ce vache qui rit et un kiwi que je suis parti à 8hpour une étape de 17 kms mais quand même  700 m de dénivelé.
Je vous montre quand même une photo de l’église prise hier sous le soleil



Ce matin, c’est la grisaille qui prévaut et il fait très frais, en plus l’estomac faiblement rempli d’enthousiasme pas les muscles des jambes.



Je croise un homme qui, affairé devant une ferme me regarde fixement. J’imagine, à tort, qu’il a envie de parler, grave erreur car lorsque j’engage la conversation sur un sujet hautement délicat, la météo, il me répond « j’sais pas ». je n’insisterai pas.

Le ciel et l’horizon se dégagent un peu





Je suis obligé de puiser dans ma réserve de délicieuse pate à tartiner si je veux tenir le choc car le chemin ne traverse que des hameaux sans commerces.
J’ai plus de succès dans mes tentatives de nouer un contact avec la population locale, d’abord avec un agent de l’ONF puis avec des paysans transférant leurs vaches d’un champ à l’autre.
Dans le premier cas, c’est moi qui le sollicite pour savoir ce qu’il fait avec à la main un drôle d’appareil. Il m’explique que cela sert à délimiter des parcelles . Du coup, il s’intéresse à mon parcours.
Pour les seconds, d’eux même, ils ont eu envie de savoir ce que je faisais.

De collines en collines, j’ai progressé sur le chemin et pour ne pas arriver trop tôt, je m’arrête dés 11h30 sous un chêne qui, par un temps ensoleillé, m’aurait procuré une ombre salutaire.





Je repas plus vite que prévu car j’ai froid.
Je continue à traverser de vertes ondulations avec aussi toujours beaucoup de troupeaux.





Pour finir, une longue descente vers Mauléon, baigné par le Saison.





Il n’est pas 14h30 et je prends possession de ma chambre avant d’aller découvrir la ville qui ne m’a pas dévoilé beaucoup de charmes.   


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