dimanche 31 août 2014

Dimanche 31 août


Aujourd’hui, c’est le 7éme jour de marche depuis mon départ du Mont St Michel et une petite journée de seulement 20 kms.
Après avoir quitté le charmant couple qui m’a hébergé hier soir et avec qui j’ai passé une très bonne soirée, je me dirige vers le bourg de Marsan sur Don et j’en profite pour acheter de la nourriture pour 2 jours. De cette façon je suis paré pour demain qui sera, par contre, une très longue étape pour arriver à Nantes.
Le sac ainsi alourdi, je me force à marcher d’un pas plus lent que d’habitude pour reposer mes muscles.

Auprès de cette croix dite des 4 contrées
Je rencontre des ramasseurs de champignons ce qui me rappelle que le mois d’août se finit aujourd’hui et que l’automne va succéder à l’été…..
Au sortir d’une forêt, je suis d’abord attiré par le beuglement de ces vaches puis par leur robe claire


En Bretagne, les croix et calvaires sont légion, mais il est rare qu’ils soient noyés de cette manière dans la végétation

Alors que je me sens déjà fatigué en cette fin de matinée, peut-être parce que je sais que le chemin sera court, mon œil est attiré, dans une cour de ferme par ces étranges sculptures, en grillage de poulailler



Après ce léger sursaut d’énergie, alors qu’il n’est que 11h30, je m’arrête dans un coin d’ombre au bord d’une petite route…. J’y resterai jusqu’à 14h. Au programme farniente, puis repas et enfin sieste !!
Lorsque je redémarre le soleil a pris de l’altitude et me couvre d’un manteau de chaleur.
J’arrive bientôt à Le Gavre, petite commune d’où sort un son de guinguette à l’approche de d’hôtel restaurant.
Il y a quand même d’autres centres d’intérêt comme cette originale maison à tourelle 


Ou cette non moins originale église

Pour quitter ce bourg, il me faut emprunter cette ancienne voie de chemin de fer qui apporte une ombre bienvenue

Et déjà j’approche de Blain, terme de mon étape du jour, mais avant cela il me faut  marcher pendant près de 2 kms le long d’une nationale très passante.
Heureusement, les personnes âgées qui m’hébergent m’ont proposé de me transporter jusqu’au restaurant ce soir et de venir me rechercher.
Voilà, c’est la fin d’une journée de transition avant l’étape de demain que j’appréhende pour sa longueur mais aussi parce qu’elle va me faire passer sur le célèbre site de Notre Dame des Landes où il pourrait y avoir des problèmes pour circuler.

samedi 30 août 2014

Samedi 30 aout

Après la dure et longue journée d'hier, la nuit a été excellente, la proximité de la voie de chemin de fer ne s'étant pas révélée génante et, en plus ce fut "grasse matinée" car le petit déjeuner n'était qu'à 8h30.

A peine sorti, la brume sur la Vilaine offre un spectacle sur lequel je m'attarde


Pour ne pas etre en reste, les araignées y vont aussi de leur chef d'oeuvre


Dès que je repars, le soleil se met à chauffer. Pas de chance, un accident que je ne vous narrerai pas par le détail me force à changer de pantalon, me faisant perdre quelque temps et, surtout, me mettant à la merci d'une averse qui rendrai mon second jeu de vétements inutilisable.

Comme prévu, le paysage est plus varié et surement absorbé par son observation


et je loupe un changement de direction à l'approche de Guémené!!
Quand je finis par y arriver, j'achète ma nourriture du midi avec de plus en plus d'inquiétudes vu la couleur du ciel de plus en plus noire.

Cela ne m'empéche pas d'admirer le Don et ses rives bucoliques

je suis aussi très attentif aux explications relatives au parcours car il y a beaucoup de changements de direction et je ne tiens pas à renouveler l'expérience de ce matin.....

Après avoir suivi un peu la rivière, j'aborde une forte montée, pour la première fois depuis mon départ du Mont et, je me rends compte que mes muscles ne rechignent pas à ce changement de terrain et d'effort.

Cela permet de prendre un peu de hauteur par rapport aux éléments


Après le repas et la petite sieste de rigueur surtout par un jour de faible kilométrage, le chemin passe à travers des hameaux où j'entrapercois l'activité humaine et je peux saluer quelques animaux domestiques



Depuis ce matin, j'espère trouver un point d'eau courante pour nettoyer mon pantalon et profiter du vent pour le faire sécher, accroché au sac, pas très glamour je sais mais très efficace.
C'est la chapelle des lieux Saints qui m'offre cet inespéré robinet et, voulant visiter cette chapelle en signe de remerciement, j'ai une vision surréaliste.
J'entrevois, par la porte ouverte, 3 paires de jambes appartenant à des personnes assises, en plein recueillement, j'imagine....et bien non, ce sont trois enfants réunis par la magie d'une tablette sur laquelle ils jouent à un jeu vidéo dans la semi-pénombre de ce lieu sacré.....

Encore quelques kilomètres et c'est l'arrivée à Marsac sur Don, avec quelques inquiétudes, ne voyant pas l'ombre des 2 restaurants annoncés sur Internet.
Les charmants propriétaires de la chambre me confirment que l'un d'eux est en vacances et l'autre fermé mais ils se proposent très naturellement de me faire à manger.

Avant de clore cette page, une bonne nouvelle, jusqu'à présent je n'avais pas réussi, hormis une fois, à me connecter sur blogger pour alimenter ces pages. J'avais donc été obligé d'envoyer toute la "matière" à Sylvie qui s'était chargée de ce travail.
Renseignement pris auprès d'un forum Google (en Anglais), il m'a suffi de changer de naviguateur Internet pour que tout rentre dans l'ordre.


vendredi 29 août 2014

Vendredi 29 août

C’est une dure journée qui vient de se terminer car je crois que j’ai marché pas loin de 40kms mais la faute m’en incombe en partie car, devant dormir après Langon (pas dans le Bordelais !!), j’ai cru prendre un raccourci en évitant la ville pour suivre le cours de la Vilaine et, en fait, il n’en est rien….

En plus c’est le troisième jour consécutif que j’arpente les chemins de halage et, à la longue, la monotonie finit par me gagner quand, pour couronner le tout j’ai de grosses ampoules sous le pied droit……

Pour faire un petit flash back, voici l’antre qui m’a abrité la nuit dernière :

La pièce principale où j’ai croisé une chauve-souris, hier soir



Le lit de l’ermite


Et enfin, la bâtisse principale, vue de la rue



En partant vers 8h15 ce matin, les rues de la bourgade encore endormies, voilà la vue de la rivière, telle qu’elle s’est offerte à moi




Les animaux par contre, s’en donnaient à cœur joie car j’ai pu voir un lièvre gambader sur le chemin et 2 chevreuils à l’orée d’un bois...


Ensuite, le chemin s’est étiré sous le soleil jusqu’à Guitry avec son imposant moulin


La matinée était bien avancée, j’espérais trouvera de l’ombre auprès de cette chapelle, en vain



Alors, ce sera au pied d’une haie et après les quelques minutes de sieste, je réparés à travers une zone où se succèdent les baraques de villégiature séparées de la rivière uniquement par le chemin de halage et d’où s’échappent des furets de barbecue….


Enfin arrive une zone plus attrayante, Corbinières



Avec, en prime un superbe viaduc



Passé cette zone, j’espérais toucher au but et, si ce n’est ce superbe manoir


Rien n’arrive à me distraire  de mes pieds qui se rappellent à mon bon souvenir !!!!

Demain devrait être plus agréable puisque je vais quitter la monotonie des bords de rivière !!

Après ces 3 jours de marche au bord de l’eau, je me disais que j’ai croisé des cyclistes, des joggers, des promeneurs, des bateliers, tous sans exception ont répondu à mon salut avec le sourire voire avec quelques mots.

Par contre, j’ai vu aussi beaucoup de pécheurs et je crois qu’aucun n’a fait preuve du moindre enthousiasme, peut-être les pas du marcheur effrayant-ils le poisson ????

jeudi 28 août 2014

Jeudi 28 août

Hier soir, après un peu de repos, j’ai un peu déambule dans Rennes et j’en ai ramené quelques images :

La Vilaine en plein centre ville



Le parlement de Bretagne



Une nymphe toute dorée, au coin d’une place



Un bâtiment à l’architecture futuriste (œuvre de Jean Nouvel) devant des péniches à quai



Et pour les amateurs de foot, dont je ne suis pas, les installations du stade Rennais



J’en ai profité également pour rechercher un boucher charcutier, mais en vain, j’en ai conclu qu’hors du supermarché point de salut, j’y passerai donc ce matin.

Je me suis aussi fait plaisir, toujours hier soir, en l’offrant un repas qui change de la crêperie (très difficile quand même) mais ce fut un délice.


Je suis parti donc ce matin pour ma première journée sans pluie avec une belle luminosité sur la Vilaine



Un cycliste qui se rendait au travail s’est arrêté pour avoir des renseignements sur le chemin de St Jacques… je crois qu’il est reparti satisfait avec un projet dans la tête qui peut-être le fera réver pendant sa journée de travail.

Au fur et à mesure que je m’éloigne de Rennes, toujours sur le bord de la rivière, les zones d’activité font place à de belles propriétés qui incitent au farniente



Les kilomètres défilent tranquillement sans trop de difficulté et midi arrive déjà, j’ai fait 20 kms, ce superbe pont de Pierre, à Pont Réan



Me donne envie de me restaurer, à l’ombre d’un arbre et je prolongerai la pause par une bonne sieste, si bien que je réparés plein d’entrain pour la douzaine de kms qui me restent, si ce n’était une nouvelle ampoule sous un doigt de pied mais cela fait aussi partie des joies de la marche !!

Il y a aussi de nombreux moulins le long de ce , en parfait état comme celui là



Ou en cours de restauration comme cet autre


Mais le résultat risque d’être superbe

Non loin de ce dernier, une vipère trainait au milieu du chemin, je la croyais morte car immobile mais quand je lui ai lancé un caillou, elle est partie se réfugier dans un fossé humide et, bien sûr je n’ai pas été assez rapide pour la photographier !!

Il est temps de quitter le chemin de halage, pour aller vers mon hébergement de ce soir, les derniers kms en montée pèsent un peu sur mes muscles…

J’arrive dans un hébergement qui sort de l’ordinaire, un appartement au dessus d’une grange, à l’écart de l’agitation principale.

Je suis très bien accueilli et nous discutons longuement avec la propriétaire qui voudrait bien « faire le chemin » mais n’ose pas se lancer..



mercredi 27 août 2014

Mercredi 27 aout

Après une bonne nuit, quoiqu'un peu agitée car j'avais trop chaud, j'étais sur la route ce matin vers 8h15, l'estomac pas assez rempli ce qui fait que les premiers kilomètres pour rejoindre St Germain sur Ille, là où j'ai retrouvé le chemin de St Jacques m'ont paru difficiles: j'avais l'impression de "trainer" mes jambes!!!
Dans cette paisible petite bourgade, j'ai fait le plein de réconfort, sous forme d'un peu de nourriture. Vous allez penser que c'est une obsession mais c'est important pour marcher dans de bonnes conditions....

Au passage, une anecdote, il y avait au même moment que moi, sur la place de ce village, un couple en vélo qui faisait le même chemin  . Un jeune garçon, les voyant, est venu très poliment leur demander où ils allaient... comme quoi, la marche à pied n'a pas la cote auprès des jeunes générations.
Après cet intermède, je rentre dans le vif du sujet, en découvrant le canal d'Ille et Rancé
.
C'est reposant pour les pieds et cela offre de grandes perspectives mais attention à la monotonie.

Le chemin est régulièrement jalonné d'écluses
 et, bien sûr on peut voir quelques belles péniches.

Il y a aussi de belles maisons qui vont avec les écluses


et de temps en temps de drôles d'engins que j'aurais plutôt vu en mer mais je crois que ce canal relie l'océan à la Manche.

Cette journée a commencé sous un ciel menaçant et, vers 11h, la pluie a commencé, le temps de tout emballer, c'était presque fini.... alors que je me débarassais de mon vêtement de pluie qui me faisait transpirer inutilement, j'ai vu arriver un couple avec une coquille en bandoulière, signe de reconnaissance..
 Ce fut l'occasion de quelques minutes de discussion, elle Néo Zélandaise, lui Français, ils font le chemin sans savoir à l'avance où ils vont dormir... plus aventuriers que moi!!

Nous nous sommes revus après la pause de midi, alors que je m'apprêtais à faire une sieste qui fut interrompue prématurément par un engin de travaux publics se mettant en branle sur l'autre rive.

A partir de ce moment là, la pluie m'a accompagné, très légère au début, avec un point d'orgue  vers St Grégoire en périphérie de Rennes. Heureusement, les arbres bordant le chemin de halage m'ont bien protégé.

Aux abords de Rennes, sous un pont routier, je suis tombé en arrêt sur un homme, assez jeune, qui venait de terminer un tag géant, pas loin de 4m de hauteur, représentant un visage de femme, superbe. Il m'a dit travailler d'après photo mais sans faire de dessin. J'ai regretté de ne pas avoir fait de photo ("appareil au plus profond du sac pour cause de pluie) et de ne pas lui avoir demandé combien de temps il lui fallait et encore s'il avait un site internet...

Un peu plus loin, c'est un petit carrossier, au garage rempli de Porsche des années 70, celles qui ont hanté mes rêves d'adolescent....

Enfin, à l'arrivée sur Rennes, je demande, dans un bureau de tabac, mon chemin vers l'hôtel où je dois dormir.
Très gentiment, le monsieur m'explique le parcours avec, comme points de repère des.... bureaux de tabac!!

La pluie a presque cessé de tomber et je vais essayer de visiter un peu les rues du quartier sud où je me trouve.

mardi 26 août 2014

Mardi 26 août


La soirée fut calme sans le bruit des gouttes de pluie sur la toiture mais tôt ce matin, c’est ce son bien connu qui m’a extirpé du sommeil, alors que la météo était optimiste pour ce jour…..

Dans ces cas là, le premier réflexe serait de rester enfoncé sous les draps mais par respect pour mes hôtes je fut ponctuel pour l’heure du petit déjeuner, telle que convenue la veille.
Il s’est avéré finalement que le ciel était plus clément et j’ai pris la route un peu plus serein qu’au réveil.

Le début du parcours empruntant des chemins herbeux, rapidement mes bas de pantalon et chaussures sont tous mouillés.

A la sortie du premier bourg traversé, je tombe en arrêt sur deux chevreuils à la lisière d’un champ de maïs. Il m’a été impossible de les photographier car, ayant du sentir les fortes émanations dégagées par le randonneur…. Ils se sont enfuis !!!


Je retrouve bientôt le Couesnon et ses eaux tumultueuses




Le paysage est baigné de lumière, même s’il reste pas mal de nuages



A l’approche de Sens de Bretagne, des chevaux massifs paissent tranquillement dans un champ.



Dans cette grosse bourgade, je suis à mi-parcours de ma journée, je décide donc s’y faire la pause bercé par le bruit de cette fontaine



Le début d’après-midi est toujours un peu difficile, le corps réclame une petite sieste mais, vu la noirceur du ciel, je préfère ne lui accorder que lorsque nous aurons bien avancé.


Rassuré par les kilomètres qui ont bien défilé, cette église qui se devine derrière les arbres, en surplomb de cet étang, me donne envie de me laisser aller.



Effectivement, à l’ombre de son clocher



Et sous le regard terrifiant de ce poilu, étonnamment doré


Je trouve un endroit propice pour un repos d’une petite demi-heure.

Lorsque je réparés, il me reste une bonne heure à marcher, ce qui me laisse le temps d’acheter mon repas de demain midi et de découvrir que les délices du repas de ce soir auront pour nom… pizza !!!

Lundi 25 août

Je suis arrivé hier soir à Pontorson, en ayant recours au covoiturage, formule fort satisfaisante.

Depuis quelque temps déjà, la météo prévoyait de la pluie pour ce lundi, mais quand on s’apprête à marcher sur le chemin de Compostelle, on veut croire au miracle….

Je me suis donc endormi, plein d’espoir mais aux premières lueurs du jour lorsque j’ai perçu dans la rue le bruit des pneumatiques sur l’asphalte mouillée, j’ai du me rendre à l’évidence, le miracle sera pour une autre fois !!

Après un petit déjeuner frugal, j’ai pris la première navette direction le Mont St Michel. Cela m’a permis d’expliquer à une personne qui, avait vu la coquille St Jacques accrochée à mon sac, que le chemin de Compostelle c’est en fait une multitude de chemins (cqfd).


A l’arrivée au Mont, voilà le miracle du jour, la rue principale est déserte comme en attestent les photos.







Je profite de cet instant magique pour faire le tour, immortaliser l’abbatiale,  



un goéland qui paresse sur les remparts….  




Et, une fois ma crédentiale tamponnée à la maison du pèlerin, c’est parti sous une pluie fine et intermittente.

Ça y est, je croise une (petite) horde de touristes qui commencent à arriver….. après la passerelle piétons, le chemin longe le Couesnon qui marque la frontière avec la province voisine.

Encore un petit regard en arrière pour voir une dernière fois ce monument dans toute sa majesté et maintenant direction Pontorson d’où je suis parti ce matin.





Au loin, j’entrevois une tâche jaune flanquée d’une autre de couleur rouge. Même si je ne suis pas curieux( !!!!!) cela l’intrigue….j’allonge le pas et fini par découvrir un équipage un peu inhabituel : un homme (la tache rouge) abrité sous un parapluie et tenant un âne avec une bassine jaune sur le dos.

Nous parlons un peu, il va vers St Jacques, d’une traite en passant par St Jean d’Angel, puis la voie du littoral et, enfin, en Espagne par le Camino d’El norte.

Nous nous séparons en nous donnant rendez-vous plus tard sur le chemin….

A Pontorson, je fais un détour pour la sempiternelle chasse aux provisions, ô combien difficile le lundi matin et lorsque je retrouve le chemin à la sortie de la ville, je vois mon homme avec son âne arrêté qui en a marre de la pluie. J’ai oublié de préciser qu’en arrivant ici la pluie s’est mise à redoubler, avec même par moments de la grêle. D’ailleurs cela va être mon lot jusqu’à l’étape ce qui explique l’absence de photos…

L’arrêt repas, en l’absence d’abri, même improvisé, au bord du chemin se fera sous un bosquet d’arbres qui m’a semblé plus touffu que les autres. Cela m’a rappelé des souvenirs d’Irlande, il y a 15 ans déjà et une randonnée arrêtée prématurément.

Je continue malgré tout à cheminer, je traverse Antrain qui, sous le soleil, doit être une charmante bourgade…

Il reste 6 kms, presque exclusivement sur le bitume, heureusement, pour atteindre Tremblay, mon hébergement du jour pour une opération séchage car le vêtement de pluie, à la longue ne s’avère plus étanche et le surpantalon dont je me suis équipé cette fois n’a pas suffi pour garder mon pantalon au sec.

Bon, demain sera un autre jour, plus long en kilométrage, plus clément le matin, moins bien l’après-midi ….à suivre donc.