lundi 18 avril 2016

Lundi 18 Avril

Journée sous le signe de la grisaille, brouillard, humidité contrairement aux prévisions météo d’hier.
Le parcours pourrait se résumer en montée du col du Portet d’Aspet, puis redescente vers Juzet d’Izaut, terme de la journée….
Après mûre réflexion, vu l’état de mes pieds, je choisis de suivre la route goudronnée au détriment du GR78 qui aurait été plus rocailleux et plus glissant suite aux pluies de la nuit.
D’ailleurs, c’est aussi l’option prise par un couple de randonneurs qui logeait au même endroit que moi hier soir et que je vais retrouver encore ce soir. Idem pour 3 randonneurs Italiens plus aguerris et c’est surtout çà qui me rassure, car, jusqu’à présent, j’ai eu la faiblesse de me considérer comme un bon marcheur et l’idée de chercher la facilité ne me plaisait pas beaucoup, ayant tendance à l’interpréter comme un signe d’avancement dans l’âge avec les pertes de capacités physiques associées et tout cela j’ai beaucoup de mal à l’envisager.
Revenons à des choses plus terre à terre….
Un dernier regard sur ce torrent qui a bercé ma nuit



Une pancarte qui me fait sourire et penser qu’un de nos deux chiens est particulièrement désagréable en ce moment et se livre à ce genre d’exercice à l’intérieur !!


En parlant de chien désagréable, en quittant St Larry, un vieux et moche, allongé sur la route a voulu vraiment d’attraper les mollets et je ne dois ma « survie » qu’au guide de randonnée que j’ai brandi comme repoussoir.

Changement de département dans la montée….. je croyais trouver le soleil qui va avec l’accent


Mais c’est surtout le brouillard et l’humidité…


D’ailleurs, je garderai ma polaire toute la journée ce qui est extrêmement rare
Après deux heures de marche, je franchis le col.


Tout le long de la montée, le bitume était rempli d’inscriptions encourageantes pour les coureurs cyclistes en alternance avec des slogans anti-ours.
Un petit air printanier avec ces fleurs sur le bord du talus


Suivi de quelques réminiscences automnales




Une trouée dans les arbres me permet d’apercevoir les sommets embrumés.


Toujours dans la descente, une stèle à la mémoire du cycliste Italien Fabio Casartelli, décédé dans une chute en 1995.


Toujours quelques visions embrumés pour ne pas changer.


Il se fait tard et, avec l’humidité ambiante, c’est difficile de trouver un coin propice au repas, finalement, je jette mon dévolu sur le muret qui borde la route, surplombant ce cours d’eau.


Ayant sorti mes pieds des chaussures pour les délasser (les pieds, bien sûr) après avoir délacé  ces dernières la reprise de la marche est plus facile.
Encore quelques kilomètres dans la grisaille




Un « ravissant » tableau de chasse 

et quelques minutes après 14 heures, je reçois un accueil plus que chaleureux à la chambre d’hôte où nous serons, aujourd’hui, 6 marcheurs hébergés.

Je vais profiter de cet après-midi tranquille pour reposer mes pauvres pieds en attendant la journée de demain.

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