vendredi 13 septembre 2013

Vendredi 13 septembre


Hier soir, la chambre d’hôte se trouvait 3 kms au-delà de Boissy Maugis et, malgré tout, je pensais retourner au village pour mon repas du soir. Mauvaise nouvelle, les 2 restaurants ayant bien travaillé tout l’été, ils sont fermés pour vacances……mais bonne nouvelle le propriétaire de la chambre me propose de me faire à manger.
Finalement, nous avons partagé le repas du soir, nous sommes de la même génération et nous avons philosophé sur la vie en s’appuyant sur nos expériences respectives.
En faisant preuve de patience, j’ai enfin pu vers 22h capter des ondes non pas maléfiques mais porteuses de ce message quotidien ce qui explique qu’il vous soit parvenu plus tardivement qu’à l’habitude.
Ce matin, mon premier geste, dès l’ouverture des paupières, consiste à regarder le ciel à la fenêtre et je ne suis pas déçu…il pleut !!!!
Aujourd’hui, c’est une petite étape, c’est décidé je vais flâner en chemin, un dernier regard pour les chevaux du propriétaire qui se gavent de pommes.

 

Sur la route vers Boissy Maugis, je m’arrête pour parler à un cheval


A la sortie du village, je croise la voie verte, ancienne voie de chemin de fer qui a été reconvertie en chemin où cohabitent marcheurs et cyclistes.

En chemin vers St Maurice sur Huisne, mon œil est attiré par cet arbre mort au milieu d’un champ.

A la sortie du bourg, c’est une rude montée qui permet d’avoir une vue à la fois sur St Maurice mais aussi dans le fond sur Boissy.

 

Mon parcours rejoint le GR22 et longe le bois de Sublaine par la gauche, alors que de l’autre côté, il y a quelques hameaux disséminés dans la verdure d’où s’échappent des bruits de basse-cour.



Je fini par rentrer dans ce bois et un ciel de verdure me met à l’abri de la pluie tout en me conservant comme dans un sauna, c’est un peu les tropiques en Normandie.

Lorsque j’en ressors, c’est pour atteindre Colonard Corubert, bourgade le long de la D920, vide de tout commerce et, la pluie aidant, comme désertée par la vie.

Je trouve un endroit propice à la pause de midi, un peu à l’écart derrière l’église mais aucun des bancs n’est positionné pour échapper à la pluie, si rare dans ces contrées. Je m’installe donc le long du mur de l’église, avec un sapin comme parapluie (vous pouvez admirer l’installation pour tenter de sécher un peu les chaussettes passées à la lessive hier soir).



En repartant la route grimpe et permet d’admirer une large perspective



Tandis que sur le bord de la route se dresse une borne dont je n’arriverai pas à connaître l’origine ????




 

La route serpente entre des hameaux et traverse quelques villages plus importants : Courthioust et St Ouen de la cour.

 

A la sortie de ce dernier, c’est une plongée dans une forêt aux larges allées, pour ressortir après quelques kilomètres au pied de Bellème érigée fièrement au-dessus du chemin.

J’y rentre par une petite rue en pente raide. L’après-midi ne faisant que commencer, j’en profite pour déambuler dans les rues tracées au milieu de vieilles pierres et aussi pour repérer les commerces et même faire le gourmand.



Je sors de la ville pour retrouver mon étape du jour



2 commentaires:

  1. he je ne savais pas que tu parlais cheval! ;)

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  2. Je constate que la disussion philosophique que tu as tenue avec le cheval l'a laissé sans voix ...

    julien

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