samedi 14 septembre 2013

Samedi 14 septembre


Si je devais résumer cette journée en deux mots ce serait : que d’eau !!!!!!

Pour reprendre les choses depuis le début, j’ai logé hier soir, dans une chambre d’hôte à la sortie de Bellême. La propriétaire, une dame de 78 printemps alerte et vive d’esprit, m’ayant proposé de me faire à manger, j’ai partagé son repas ce qui nous a permis d’échanger agréablement. La télévision, dans le cadre de Thalassa s’intéressant au Mont St Michel nous avons regardé ensemble cette émission.

Comme tous les matins mon premier regard fut pour le ciel et ce n’était pas très engageant !!!!

Lorsque je quitte la chambre direction le centre ville pour le traditionnel ravitaillement la pluie est supportable, à l’image des jours précédents.

 

Après cela, je dois rejoindre le GR22 non loin de St Martin du Vieux Bellême. Le temps d’y regarder la carte affichée devant la mairie et le ciel se met à déverser sur la tête du pauvre marcheur que je suis un véritable déluge.

Qu’à cela ne tienne cela ne devrait pas durer et puis ce matin je vais parcourir une forêt…..c’est ce que je pensais avant !!!!

Rapidement, malgré la couverture végétale, je me rends compte que ce n’est pas comme les autres jours : l’appareil photo doit rejoindre une place au sec, les copies papier du guide de randonnée perdent leurs couleurs et sont rapidement illisibles (heureusement que je suis de bout en bout le GR22 bien balisé !!!)

Vous l’aurez compris, aujourd’hui ce sera une journée sans image, je vais faire en sorte d’illustrer ce récit par le verbe, mais ce sera d’autant plus difficile que je fus tout du long entouré d’un halo brumeux et ma vision restreinte par une capuche bien ajustée.

A l’approche d’une petite clairière, j’aperçois un renard qui se déplace en boitillant. Je retiens mon souffle, navré de ne pouvoir immortaliser cette rencontre sur la carte mémoire de l’appareil photo.

Lorsqu’il m’aperçoit, le goupil s’enfuit au plus vite malgré son handicap.

Ce fût la seule rencontre vivante de cette matinée durant laquelle je surveillais attentivement les marques rouges et blanches, privé que j’étais de mon support papier.

En approchant de la lisière de cette forêt, ces marques sont renforcées par le sigle du chemin du Mont St Michel et, ce, pour la première fois depuis mon départ lundi.

Quittant la forêt, au moment opportun où une relative accalmie se profile à l’horizon, j’aperçois alors le village de La Perrière, ses jolies maisons, ses nombreux restaurants, brocantes et autres animations.

Je m’y abrite à l’entrée de la salle des fêtes pour me restaurer et, à l’heure de reprendre le chemin, la pluie a redoublé !!!

La marche se fait à découvert et je n’apprécie même pas à sa juste valeur la traversée de Montgaudry, charmant petit hameau. Je n’ai qu’une idée en tête, me mettre à l’abri, le vent de face collant mon pantalon détrempé sur mes jambes.

Deux heures à ce régime me paraissent extrèmement longues et, craignant de m’être égaré je demande mon chemin dans une habitation, alors que je suis à 5 minutes de l’arrivée.

3 commentaires:

  1. Bon j'espère que la pluie va s'arréter car malgrè une excellente prose il manque le petit plus l'image :)
    Tiens pour la prochaine fois pense à prendre un appareil étanche .....
    Allez courage le beau temps revient
    o
    Ö/
    /\_

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  2. quelle idée de faire un tel périple sous la pluie .. en cette saison c'est vers Compostelle qu'il faut se rendre.. via le Gers !!je souffre pour toi moi en fille du Sud .. n'aime pas trop vent et pluie .. pas de photos .. dommage quand même ..tu me fais visiter une région inconnue pour moi.. je connais le lieux mytique que tu vises mais pas la route que tu prends pour y aller .. courage Pierre ...le temps va s'améliorer très certainement !!..

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  3. Le manque d'image est tel que michel s'en est endormi sur son clavier ^^
    o
    Ö/
    /\_


    julien

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