jeudi 19 septembre 2013

Jeudi 19 septembre

Ce matin, je quitte ma chambre d'hôte à Domfront, avec, pour la première fois, l'estomac "garni" avec un petit déjeuner consistant.
Mes hôtes Anglais étaient très prévenants tout en restant discrets.
Au passage, je suis très étonné par le nombre d'Anglais installés dans la région; Je m'en suis aperçu dans les chambres d'hôte mais aussi dans les commerces et les restaurants.

Domfront s'étale en longueur et il faut passer par le quartier Notre Dame avec un lavoir ancien

 
puis continuer un peu sur la grande route avant d'atteindre la voie verte (ancienne voie de chemin de fer) sur laquelle je vais errer une partie de la journée.

C'est assez agréable lorsqu'on a déjà 10 jours de marche dans les mollets car c'est plat et le revêtement est lisse et moelleux pour les dessous de pieds sensibles


Au début les zones traversées sont un peu marécageuses

Au détours des hameaux qui jalonnent ce parcours, il y a parfois des visions qui interpellent:


l'abri semble en aussi mauvais état que la voiture. Je ne sais pas si cela correspond à la définition de ce que les collectionneurs appellent une "sortie de grange"!!!



Parfois c'est plus qu'un hameau mais un petit village avec son clocher qui vient à ma rencontre

La température était fraiche lorsque j'ai commencé à marcher et, subitement, le soleil apparait....je regarde ma carte et l'explication me semble évidente, je viens de rentrer dans le plus beau département, de Normandie bien sûr, mais peut-être bien de France aussi. Il s'agit, vous l'aurez deviné...de la Manche

Le tracé de cette voie croise parfois une départementale sous forme d'un passage à niveau tandis que d'autres fois il subsiste des ouvrages d'arts qui permettaient à une route d'enjamber la voie verte.


Au passage le long d'un champ de pommiers

je vois un agriculteur avec une étrange machine au bruit de tondeuse à gazon. Intrigué je lui demande à quoi elle sert et, content que je m'intéresse à son métier, il me montre comment elle ramasse les fruits tombés à terre.


La Sélune, joue à cache cache avec le chemin, tantôt à gauche, tantôt à droite, au fil de ses méandres




A l'approche de Mortain le paysage s'élargit et je peux voir au loin ce promontoire qui s'appelle la Forêt de a lande pourrie.


Près d'une ferme, ce puits ancien attire mon œil:


C'est le milieu de l'après midi, il me faut quitter la voie verte pour prendre quelques kilomètres de départementale pour monter à Mortain, en sortir pour aller au Neufbourg, commune limitrophe où je vais dormir dans un gîte d'étape.




1 commentaire:

  1. J'adore la photo de la voiture dans un vieux hangar, ça ferait un bon sujet d'aquarelle ;)
    Krin

    RépondreSupprimer