mardi 10 septembre 2013

Mardi 10 septembre


Les jours se suivent et….ne se ressemblent pas, grand beau temps, ou presque, toute la journée, en tout cas le chapeau n’a pas quitté ma tête et le vêtement de pluie est toujours resté dans le sac !!!!!
Au départ de la chambre ce matin, le paysage ressemble fortement à celui traversé hier en fin d’après- midi, le soleil en plus.



Je commence par ne pas voir une fourche indiquée dans le guide et j’arrive à St Piat comme par surprise.

La route longe alors la vallée de l’Eure et c’est une suite de propriétés qui semblent très agréables, même si le train est très proche, quelquefois agrémentées d'un lavoir qui donne directement sur la rivière
A Jouy, j’en profite pour acheter mes vivres du midi dans une enseigne alléchante.
Comme le petit déjeuner était trop frugal pour un marcheur, je prends un acompte au bord de l’eau, mélange de saucisson et de fromage de chèvre fermier. Ce n’est pas parce qu’on randonne qu’il faut être ascète, il sera toujours temps de puiser dans la pâte à tartiner du ruminant rouge aux boucles d’oreille !!!
Alors que je fais bombance sur mon banc, une personne âgée pense que je suis un clochard et, la surdité aidant, cela me parvient jusqu’aux oreilles. Pourtant de loin elle ne pouvait pas voir ma barbe de presque 3 jours…..
En sortant de cette petite bourgade, un jeune chauffeur livreur s’arrête à ma hauteur pour connaître ma destination. Nous parlons quelques minutes et je vois l’envie dans ses yeux….j’ai essayé de lui apporter une part de rêve : c’est cela aussi le chemin.
 
La route s’étire en longueur sous le soleil de midi qui approche. Le paysage change aussi, l’urbanisation se fait sentir, heureusement les flèches de la cathédrale montrent la voie.



Dans Chartres, je m’installe sur un banc au bord de l’Eure. D’un côté le doux bruissement de l’eau avec en toile de fond sonore le roulement des voitures, tout un contraste.

J’en profite pour enlever mes chaussures et faire l’état des lieux, l’ampoule du pied droit s’est trouvé une sœur du côté gauche.


Avant d’entamer la montée sous les arbres vers la cathédrale, je passe devant une borne du chemin de St Jacques.


Visite quasi obligatoire de la cathédrale avant d’emprunter les faubourgs de Chartres qui devraient me conduire sans encombre vers ma destination de ce soir.
Mais c’était sans compter sur mes erreurs de trajet qui me font perdre dans une zone commerciale qui n’existait pas du temps de la rédaction du guide.
Je retrouve un paysage typiquement beauceron avec ses paysans qui déversent des produits sûrement pas inoffensifs, vu comme cela me prend à la gorge en passant 10 minutes après.
 
les derniers kilomètres sont difficiles à avaler, chaque déformation du sol taquinant mes ampoules....

4 commentaires:

  1. Il te faudrait une petite infirmière...

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  2. Là là !!déjà.... des ampoules en plein jour !!!! tu ne te prives de rien .. !! non je ne me moque pas ..je te plains ..sincèrement .. c'est très très douloureux de continuer à marcher avec des ampoules aux pieds ... quand elle sont éclatées... mais aussi quand elles sont sous la peau et que ça cogne .. mais là une compresse d'alcool à 60° degré et la douleur s'en va ..aussitôt et l'ampoule aussi !!
    et ..copinJe te souhaite ..une amélioration rapide !!à demain!

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  3. et bien, on espère que tu es arrivé à bon port, la fin de ton récit nous laisse en plein suspense...
    Pour les ampoules je crains que ça reste douloureux plusieurs jours, il faut espérer que les sœurs se contenteront d'être deux pour se tenir compagnie.
    Bon courage
    Krin

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  4. Je suis soulagée de voir que la première ampoule a eu une petite soeur !! lol :) Bon courage, car les ampoules, aie aie aie !!! Pamsements deuxième peau ... à la prochaine pharmacie ! Crois-tu que tu seras revenu pour l'expo de novembre ? hi hi !! je rigole.
    Bisous, Muriel

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