Mercredi 11 septembre

Tiens, c’est une date qui me rappelle quelque chose…

Pour rassurer, celles ou ceux que la dernière phrase du compte-rendu d’hier a laissé en suspens, je suis bien arrivé dans l’hôtel restaurant pour routiers, sur le bord de la RN23, à 10 kilomètres de Chartres hier soir.

Après un repas, entre deux chauffeurs musclés, devant l’écran de télévision, j’ai passé une nuit meilleure que je ne l’imaginais, bercé par le bruit de la route, des poules dans la cour et d’un frigo qui se mettait en route à intervalles réguliers !!!!

Ce matin, je suis un peu inquiet, c’est une journée de 33 kms et mes ampoules sont douloureuses sous les compeed, j’hésite d’ailleurs à partir en sandales car au petit déjeuner je me sens bien dedans, mais la raison (quoique !!!) l’emporte et j’enfile les chaussures de randonnée.

Je quitte rapidement la RN23 et ses camions, pour rejoindre St Luperce, sur les bords de l’Eure, avec son église au clocher original.

 

 



 

Au bout d’une heure et demie j’atteints Courville sur Eure avec comme objectif de me ravitailler pour ce midi et éventuellement parfaire ma provision de compeed…

Au détour d’une rue je surprends dans une vitrine cette publicité pour une marque de vêtements…

C’est un clin d’œil car elle porte le nom des lévriers Espagnols (Galgos), et nous en avons deux.

Ce sont des chiens qui sont maltraités (le terme est faible !!!) dans leur pays et depuis un peu plus de 3 ans, nous avons noté des progrès dans la mesure où maintenant les Espagnols les adoptent comme chiens de compagnie, VAG les avait montrés dans un film publicitaire et maintenant une ligne de vêtements….

 

Après cet intermède, je reprends ma route, petit à petit, quelques signes montrent que l’on va bientôt quitter la Beauce, comme ce massif d’Hortensias :

A l’heure de midi, je m’abrite sous une haie car le ciel est menaçant mais, finalement, il n’en sera rien.

 

 

 

 

Des vaches, au détour d’une route m’annoncent pour bientôt ma normandie natale.

Le paysage se fait plus vallonné

Il y  a même des pommiers !!!

Je traverse la forêt de Montecot et, me rendant compte que j’ai bien avançé, je décide d’y faire un petit somme !!!

 

Au bout d’une vingtaine de minutes, je décontracte mes muscles et reprend la route pour les derniers kilomètres qui m’amènent dans une superbe chambre d’hôte à 1,5 kms de La Loupe ;

Il faudra remarcher pour le repas de ce soir, mais comme la marche n’est pas, pour moi, synonyme d’ascétisme, je vais essayer de soigner mes papilles gustatives.

Je suis content d’avoir fini cette étape, sans trop de difficultés, même si mon ampoule du pied droit s’est étendue.

Par contre, je n’y ai pas pris le même plaisir que les autres jours…demain sera sûrement différent.