Lundi 9 septembre

Ce matin, c’est le grand jour !!!!!

Réveil et lever vers 7h, après une nuit un peu agitée. Je charge la voiture pour que Sylvie, ma compagne, puisse partir en vacances de son côté avec nos deux chiens.
Elle me dépose vers 10h à Rambouillet, point de départ de ce chemin.
Comme prévu, le ciel est gris, et la température fraîche, au moins je ne transpirerai pas de trop !!!!
Je vais jusqu’à l’office de tourisme pour faire tamponner mon carnet de Miquelot. La rue principale n’est pas très animée en ce lundi matin ; je peux quand même admirer, le palais du roi de Rome et sur les hauteurs l’église.

En direction de Gazeran, j’ai une vue panoramique sur le château et son parc.

 

En quittant, le bitume, nous échangeons un salut avec un paysan qui travaille dans son champ.

Le chemin n’est jamais loin de la voie ferrée. A un moment, un groupe de faisans, surement réjoui par l’ouverture de la chasse se déplace à peine à mon approche.

J’essuye une première averse qui m’oblige à m’arrêter pour enfiler le vêtement de pluie et enfiler la protection du sac.

A la sortie de Gazeran, une maison de retraite, dont le nom « relais tendresse » évoque plutôt l’enfance me fait penser à un ami qui, en l’espace de 2 ans, a beaucoup décliné.

Le long d’une propriété à l’approche de St Hilarion, je peux apercevoir une myriade de canards, eux aussi destinés à périr sous les coups de fusil. Ce parcours me rappelle des promenades faites, il y a quelques années déjà, en compagnie de notre setter Irlandais, fugueur et chasseur qui nous a quittés, il y a un peu plus de 2 ans.

 

St Hilarion, village que je connais pour y avoir participé plusieurs fois à une exposition de peinture, m’offre un cadre idéal pour me restaurer.

Sur le point de repartir, un jeune couple en vélo prend ma place ; nous échangeons quelques mots et, surprise, ils vont eux aussi au Mont ST Michel !!!!

 

La suite du parcours mi-chemin, mi bitume m’emmène doucement vers Epernon, mais la pluie se fait de plus en plus insistante. Ayant bien avancé, je visite un peu et, au détour d’une rue j’aperçois un cadran solaire, qui se révèle surement d’une utilité diabolique sous la grisaille du jour.

La sortie d’Epernon n’est pas réjouissante :des champs à perte de vue noyés sous une humidité de plus en plus forte que le vent plaque sur mes vêtements !!!!

Mes pas m’amènent successivement à Hanches, puis Houx et enfin Yermenonville où m’attends une chambre d’hôte « royale » en face de l’ancienne maison du garde barrière.

Les 25 kms de cette première journée ne m’ont pas trop pesé, si ce n’était la pluie et un début d’ampoule sous un pied, à surveiller….