vendredi 24 avril 2015

Vendredi 24 avril

S’il y avait une phrase pour résumer cette journée, çà pourrait être : je hais les longues lignes droites !!!
Tout a commencé par une opération remplissage des réserves car dans les jours qui viennent le ravitaillement risque d’être aléatoire, les zones traversées n’étant pas surpeuplées.
Bref, le sac bien chargé, sous un ciel brumeux, j’entame la sortie de Gradignan et il ne faut pas que je me repose déjà comme ce pèlerin



Même si le cadre est bucolique


Près du prieuré de Cayac





Je m’éloigne des dernières maisons et c’est encore, pour peu de temps, un paysage viticole, dans la rosée du matin

Quoi de plus normal, vu que le chemin se dirige vers Leognan et ses grandes propriétés

Avant de quitter cette commune, assis au bord d’un étang, je retrouve mon pèlerin Anglais, un peu à la peine ce matin, les muscles engourdis par le Bordeaux ingurgité hier soir….
Il s’accroche à mes pas et nous entrons dans un paysage différent

Ces pins là ont subi l’épreuve du feu et ils ne s’en sont pas si mal sortis !!!!


C’est une alternance de zones boisées et de grandes étendues cultivées et impressionnantes….

Entrainés par la conversation, nous marchons à un bon rythme. Je découvre que je m’étais trompé sur l’âge de mon compagnon, il a dépassé la quarantaine, alors que je lui en donnais largement 10 de moins.
A l’approche de la mi-journée, ayant aussi besoin de solitude, il s’arrête à la sortie de l’unique hameau traversé, tandis que je ferai halte un peu plus loin.
Comme nous avons bien avancé, je peux me permettre une pause de 2 heures, incluant une sieste réparatrice.

J’ai un peu honte, oui vous avez bien compris… c’est digne d’une blague de potache, soit je suis resté jeune d’esprit soit j’ai entamé ma redescente vers l’enfance, au choix.

Ces impressionnantes machines sont en place pour arroser les terres cultivées.

Juste un petit clin d’œil en passant, ne croyez surtout pas que j’ai quoi que ce soit contre la chasse.

Et c’est parti pour une longue ligne droite, sur un chemin blanc, comme ils disent dans le guide.

Encore une étrange machine, comme prête à décoller.


Une petite oasis dans cet univers un peu monotone.

Ça c’est un panneau « céder le passage » , quoi de plus banal et bien non…. Quand vous marchez pendant près de 7 kms sur une route quasiment plate et rectiligne et que vous savez qu’au bout il y a ce panneau….. au bout d’un certain temps, après chaque faux plat, à la sortie de chaque semblant de courbe…. Vous l’espérez ce panneau et vous finissez par …..désespérer et quand il arrive vous n’y croyez plus, il faut presque se pincer, se prosterner devant lui !!!!

Après avoir bifurqué comme indiqué sur le balisage, 3 kms me séparaient encore de Le Barp où m’attendait une chambre confortable et un repas que j’imagine déjà succulent.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire