mercredi 22 avril 2015

Mercredi 22 avril

Je prévoyais une journée un peu difficile car aujourd’hui je ne pouvais commencer la marche qu’après l’arrivée du bac à Lamarque, vers 10h30, avec 28 kms donc aux heures les plus chaudes de la journée.
Finalement, cela s’est bien passé, j’avais adopté un rythme de marche plus rapide que les jours précédents, en fin d’après-midi la chaleur s’est atténuée.
Bien sûr, comme le balisage faisait passer par un chemin différent de celui décrit dans mon guide, j’ai eu du mal à me repérer (je n’aime pas ignorer où je me trouve !!) et je ne suis pas arrivé où je pensais à Blanquefort et j’ai du chercher un peu mon hébergement.
Cette chambre me ramène des années en arrière car cela ressemble un peu à une cité universitaire, pour ceux qui ont connu, en un peu plus moderne et spacieux. J’ai D’ailleurs vu sur la facture qu’ils m’avaient attribué le statut d’étudiant.
Bon, avec tout cela, nous sommes loin du chemin…..
Tout a donc commencé à Blaye, où ma logeuse (je n’aime pas bien le terme) d’hier soir m’a déposé en voiture non loin du bac



Ce fut le départ et l’adieu à la citadelle


La vue sur la Gironde, boueuse et agitée avec quelques iles en son centre


Et le point d’accostage à Port de Lamarque





Sur le bateau, un grand père qui avait la chance d’initier ses deux petits fils de 5 et 9 ans à la randonnée, faisant lui-même partie de l’association Jacquaires de Gironde m’a garanti que le balisage de ce coté de l’estuaire était à jour et aussi que le tracé de mon guide était obsolète.
Ces deux informations se sont donc vérifiées à l’usage.
La première partie du parcours traverse des zones planes et marécageuses, riches ,si je me souviens bien d’une émission « Thalassa », en oiseaux.







Après une heure de marche dans ce paysage, j’aperçois ma première propriété viticole.


La seconde me laissera un peu pantois, un mécanicien en gants blancs intervenant sur une machine agricole.
Il faut dire qu’on n’est pas n’ importe où


Je fais une pause plus rapide que d’habitude à la sortie de Margaux et, il n’est qu’une heure de l’après-midi lorsque je pars…..
S’ensuit une longue zone de forêt un peu monotone mais avec quand même quelques visions surprenantes.

Cette mare aux teintes vertes d’un côté de la piste


Et une autre plus grise de l’autre côté.




Surement grisé par la monotonie du paysage, à moins que ce ne soit par les vapeurs de Margaux (attention à l’orthographe), j’ai perdu mon chemin à l’entrée d’Arsac.
Me voyant errer, telle la brebis égarée, une jeune et non moins charmante bibliothécaire m’a heureusement remis dans le chemin de ST JACQUES.

A la sortie de cette ville, cette sculpture dont on peut penser ce qu’on veut, ornait l’entrée d’une maison individuelle.


Surement incité par la chaleur ambiante, j’ai trop puisé dans mes réserves d’eau, si bien qu’en pleine zone boisée, je me retrouvais à sec.
Heureusement, le chemin s’est mis à tutoyer quelques rares maisons où j’ai pu trouver de quoi refaire mes réserves.

Il ne restait plus que quelques kilomètres qui m’ont paru un peu longs, d’autant plus que le ciel se faisait menaçant.

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