samedi 25 avril 2015

Samedi 25 avril


Si je devais résumer la journée, je dirais que les paysages traversés ont été plus agréables à l’œil que ceux d’hier.
A Le Barp, ce n’est pas encore les Landes, néanmoins l’endroit où j’ai dormi et mangé s’appelle « Le résinier » en souvenir des personnes qui travaillaient dans les forêts de pins pour ramasser cette fameuse résine. D’ailleurs, les murs y sont décorés par des photos d’époque montrant, justement, des résiniers, aussi avec les outils qu’ils utilisaient et, enfin, dernière touche de folklore, toutes les personnes travaillant dans la salle du restaurant étaient coiffées du béret.
Ce matin, avant le départ, j’ai du m’occuper d’une méchante ampoule sous le gros orteil du pied droit. Cette année, j’ai presque trouvé la solution miracle. Mon talon d’Achille se situant sous le pied, juste à l’arrière des gros orteils, une zone pour laquelle, chez moi, la pression de contact est faible, d’où mouvement du pied, frottement et….. ampoules (CQFD).
Après avoir tout essayé, élastoplaste en préventif, tannage au jus de citron 3 semaines avant le départ….. j’ai découvert un pansement épais à appliquer en préventif sur la zone concernée et, miracle, cela semble fonctionner.
Je ne peux quand même pas m’en recouvrir l’ensemble du dessous de pied et donc, depuis plusieurs jours une ampoule s’était formée sous le gros orteil.
Sous son compeed, elle a grossi et, hier soir, elle était complétement éclatée, la peau déchirée (j’y pense, j’aurais pu la photographier !!)…donc ce matin opération découpe de la peau, désinfection et protection et..c’est parti.

Le sol est trempé par les pluies de la nuit et, une partie de la journée, le soleil et les nuages vont jouer à cache-cache.

Je suis rapidement sorti du Barp, pour trouver une première ligne droite mais plus printanière que celles de la veille.



Elle est même coupée par un ruisseau



Et des chevaux paissent paisiblement aux abords.



Mais, cela ne pouvait durer et revoilà un interminable alignement de sapins…..(5 kms quand même)


Au bout, ce sont les abords d’un regroupement de communes, Belin-Béliet, avec de charmantes maisons dans un environnement bucolique entourées de terrains non clos.
Me sentant un appétit à point, et la seule ombre sans humidité se trouvant sur un terrain privé autour d’une maison, je demandais à la propriétaire l’autorisation de m’y installer, tout en précisant que je ne laisserais aucune trace de mon passage…celle-ci m’invita chaleureusement, et avec un sourire bienveillant à me poser sur l’herbe grasse de son jardin.

Les 27 kms du jour le permettant, je fis une pause version longue avec une bonne sieste. D’ailleurs je m’interroge, est-ce un signe de vieillissement, lors des trajets précédents, je ne faisais pas des siestes aussi longues. Peut-être est-ce tout simplement parce que je faisais des étapes plus longues, en moyenne.

Je repars pour traverser cet ensemble de communes qui s’étire en longueur.
Une photo d’église au passage


Ou celle de cet arbre étonnant (ce que l’on ne voit pas sur la photo c’est que la branche la plus à gauche va rejoindre et fait partie intégrante d’un autre arbre aussi massif !!)


Bien vite je retrouve un univers de pinède mais certains sont plus impressionnants que d’autres



Non ce matin je ne me suis pas trompé de sens en partant et je ne viens pas d’arriver en Belgique



C’est seulement une clairière qui porte ce nom avec une abbatiale et son cimetière.




La partie la plus pénible du parcours arrive, des kilomètres d’une petite route qui longe l’A63 : le bruit incessant, la chaleur.


Le changement de département s’annonce en grandes pompes






Allez, une dernière petite chapelle



Avant de se précipiter sous la douche.


Le village du Muret est désert, au point que je me suis cru un instant dimanche.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire