dimanche 26 avril 2015

Dimanche 26 avril

30 kilomètres au programme, mais comme les conditions climatiques n’incitaient pas vraiment à trainer en route, je suis arrivé plus tôt que d’habitude, ce qui est un comble.
Aujourd’hui, alternance de gros nuages noirs, de pluie et de rares éclaircies dans un univers de grands espaces entrecoupé de quelques rares coins aux couleurs plus printanières.
En prévision de la distance du jour, à un peu plus de 8h30, j’avais déjà mis en route ma machine à avaler les kilomètres sous un ciel triste, un peu à l’image de ce calvaire et menaçant.


A peine entré dans le hameau de Castelnau, une pluie que je n’ai pas eu envie de traiter à la légère (en tant que Normand j’en connais un rayon dans le domaine) fait son apparition.
Il me faut donc protéger mon sac sous sa housse et, bien sûr, l’individu sous son vêtement adapté, le tout à l’abri d’un arbre sous la surveillance d’un chien qui n’a pas arrêté d’aboyer.
A la sortie de ce hameau, commencent les premiers grands espaces







Une ambiguïté dans les indications du guide me fait hésiter, je prends l’option qui me semblait la plus plausible et cela se révèle le bon choix puisque j’atteins un charmant hameau que je ne prendrai pas en photo pour préserver mon appareil.
L’agglomération de Pissos et ses boutiques alimentaires me tend les bras. Comme il pleut encore, je mange plus tôt que prévu, debout sous un marronnier, non loin de l’église.


Une voiture s’arrête et, croyant apercevoir à l’arrière le museau très caractéristique d’un lévrier Espagnol, je m’en approche.
Les propriétaires, un peu surpris au premier abord, sont ravis de faire la connaissance d’un propriétaire de galgos (lévrier Espagnol) et nous échangeons sur nos expériences respectives.
Quand je me décide à reprendre la route, le soleil est en train de percer et donne des teintes printanières à ce petit coin de jardin.


Bien vite, en sortie de ville, je renoue avec d’autres grands espaces, presque lugubres


Ou qui font un peu penser à de la steppe



Il y a aussi de longues lignes droites sableuses


Au passage d’un hameau, le soleil, un coin d’ombre et l’absence l’humidité m’ont donné envie d’une petite sieste mais quelques chiens aboyeurs m’en ont dissuadé…..

Alors je retrouve une nouvelle ligne droite, sur du bitume cette fois



Avec de part et d’autre de jeunes pousses de sapin



Mais il arrive qu’un grand se détache sur le ciel nuageux





Ou un autre un peu différent de l’ordinaire.




En fin c’est Labouheyre, en plein pays gascon




Et voilà ce que je vais être ce soir…


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