Samedi 12 avril

Aujourd’hui, c’est le premier de ces 14jours de marche qui m’amèneront, si tout se passe bien à Morlaix.

Pour commencer par le début, nous sommes arrivés hier à Morlaix, après un long après-midi de voiture, où Sylvie va séjourner dans un gite.

Ce matin donc direction la gare de Morlaix où un TER va d’emmener confortablement à la gare de St Brieuc, point de départ de cette randonnée.

L’expérience m’a souvent montré qu’il faut plusieurs jours de marche avant de pouvoir apprécier pleinement, se lever le matin en étant empli du sentiment que le monde vous appartient et qu’il vous tend les bras.

Il y a plusieurs raisons à cela :

Une certaine forme de culpabilité à partir sans vos proches, Pasha s’adonnent à son activité favorite, la sieste

 



Eiko qui a vu les préparatifs du sac et se positionne pour partir et me d’ignorer à mon retour pour marquer son mécontentement

 



Sylvie absorbée dans l’examen de la carte pour se donner une contenance à l’approche de mon départ.

 



 

Il y a aussi l’appréhension de ne pas tenir la distance

Et puis le temps nécessaire pour s’extraire du quotidien

Bon, revenons aux choses sérieuses. Le train m’a débarqué à St Brieuc en fin de matinée. Le temps de faire un détour par le marché pour penser à nourrir la bête, un dernier regard vers cette belle bâtisse

 

 et me voilà parti pour une première heure avec la ville en toile de fond sans y être vraiment.

 

 

Enfin j’atteins le port du Légué et après un dernier regard vers St Brieuc (son port de plaisance), je me tourne résolument vers la mer..

 

 

 

 

Le chemin passe dans les rues de St Laurent de la mer encore vide de ses habitants et je pense à une chanson de F.Cabrel, de la fin des années 90 :hors saison.

 

La vue sur la baie de St Brieuc, quoique un peu brumeuse est superbe

 

Une légère montée et c’est la pointe du Roselier avec une végétation printanière

 

Une légère descente me conduit vers St Martin plage puis c’est l’étendue, à perte de vue de la plage des rosaires.

 

 

Il ne me reste plus beaucoup de chemin avant de quitter le GR pour rejoindre Pornic. Je loge à proximité, mais pour le repas du soir j’ai du faire retravailler mes jambes pour aller jusqu’à Binic (3 kms aller et autant pour revenir)

 

Heureusement, je me suis régalé avec des spécialités Bretonnes crépes et cidre presqu’aussi bon que celui du Cotentin !!!

 

Je ne vous ai pas encore parlé de mon pied car j’essaye d’oublier les choses désagréables, demain sera un autre jour mais j’appréhende les journées où le terrain sera plus accidenté……