Jeudi 17 avril

Le soleil m’a accompagné et même chauffé toute la journée, presque comme si c’était l’été… l’étape faisait un peu plus de 25 km, comme hier.

En quittant Lézardrieux, le port m’offre une vue sur un fouillis de mâts, comment faire pour apercevoir un ketch dans tout ça (clin d’œil à une lectrice de ce blog dont le bateau est au mouillage ici).

Après avoir dépassé ce phare

 et jeté un dernier regard sur la rivière de Lézardrieux,

 marin d’eau douce que je suis, je prends conscience que c’est pleine mer et que le sentier est impraticable sur plusieurs centaines de mètres !!

Qu’à cela ne tienne, il y a un itinéraire bis mais qui arrive quand même dans une zone « acrobatique » :passage quasi à quatre pattes sur des rochers glissants le long d’une propriété bien clôturée. Je ne suis pas certain que la loi littorale soit bien respectée…..

 

Heureusement, je me retrouve tout de suite après cette séquence émotion dans un univers bucolique à souhait, bruissement du Ru qui s’écoule en cascade sous une couverture de feuillages.

Vient ensuite une succession de petits hameaux fleuris, les pieds dans de petites baies avec des bâtisses Bretonne remises au goût du jour… un délice pour les yeux.

 

 

 

 

La matinée s’achèvera par une zone marécageuse, à l’approche de la pointe de Lancers

 

 où je vais me restaurer sur un banc.

La marée basse s’annoncant, c’est un défilé de tracteurs des mareyeurs et de vélo des pécheurs à pied.

Effectivement, aussitôt la pointe franchie, s’étale sous mes yeux une étendue rocailleuse, à perte de vue, écrasée sous les brumes de cette chaleur d’avril.

Le sillon de Talbert coupe cet espace infini avec sa chaussée de galets de 3km érigée pour protéger la côte.

 

Encore quelques pas et c’est mon hébergement qui m’attend déjà…..

La matinée a été un régal pour les yeux, tandis que le paysage de l’après-midi aurait été certainement plus séduisant les pieds dans l’eau.