mercredi 23 septembre 2015

Mercredi 23 septembre ou la fin de l'aventure!!!!

Il n'est pas loin de 19 heures en ce mercredi et j'écris ces lignes depuis mon domicile de Maurepas car, la mort dans l'âme, j'ai été obligé de jeter l'éponge. Depuis que je randonne, c'est la première fois que j'abandonne la partie pour des raisons physiques et cela me fait tout drôle.......

Lorsque je suis parti ce matin, sous un ciel dégagé, la tendinite, qui était apparue hier après-midi, était toujours bien présente. En passant dans le centre d'Amboise j'ai fait un arrêt à la pharmacie pour acheter une pommade anti-inflammatoire que je me suis appliquée aussitôt.

Malgré tout, à chaque pas j'avais mal et, petit à petit, l'idée d'abandonner faisait son chemin dans ma tête, surtout pour éviter d'aggraver le mal et ses éventuelles conséquences.

Vers 12h30, j'étais à Montlouis, soit à mi-parcours et je pensais aller jusqu'à Tours, tant bien que mal et rentrer demain matin.
J'ai appelé Sylvie pour lui faire part de mon état et de ma décision. Elle m'a alors convaincu de stopper de suite pour limiter les dégâts et, vu l'aspect de ma jambe droite ce soir, je pense qu'elle a eu raison. Plutôt qu'elle vienne me chercher en voiture, comme elle me le proposait, j'ai voulu tenter le stop pour rejoindre la gare de Tours, quitte à trouver un bus en cas d'échec.
Dès la second véhicule, une jeune femme s'est arrêtée et a même fait un détour pour me déposer à la gare!!!! Quand j'étais plus jeune, cela ne marchait pas aussi bien......un "petit vieux" doit susciter moins d'appréhension.


Néanmoins, ma journée ne s'est pas limitée à cela, la voici en quelques images ......


Le pont d'Amboise sous la lumière du matin



une vieille charrette au détour d'une rue de Lussault



le début des habitations qui s'appuient sur des falaises calcaires



je rentre de plein pied dans le vignoble





Les vendanges battent leur plein, le plus souvent à la main mais aussi mécaniquement avec de drôles de machines et il n'est pas rare de voir des grains impropres à la fabrication du vin, j'imagine, déposés aux bord des champs



Etonnant ce grand arbre au milieu d'un champ avec, non pas un pendu, mais une balançoire




dans les faubourgs de Montlouis, cette maison originale avec des bouteilles, dont on ne voit que les fonds, incrustées dans le mur



le chemin en balcon offre une vue dominante sur la Loire



et le pont de Montlouis que je ne franchirai pas


Voilà, une aventure qui se termine prématurément dans la déception comme vous pouvez l'imaginer, déception de ne pas être allé au bout de ce projet, déception pour tous les paysages que je ne verrai pas, déception face à la défaillance physique....



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