lundi 21 septembre 2015

Lundi 21 septembre 2015

J’aborde aujourd’hui la seconde semaine de cette randonnée le long du GR3 sous un ciel qui semble prometteur.
Je prends le petit déjeuner, pas très consistant, en compagnie de la propriétaire de la chambre d’hôte et c’est l’occasion pour elle de me raconter sa vie. Cela fait aussi partie du chemin ces rencontres !!!
Ensuite direction le centre-ville où je suis obligé de faire littéralement le siège du seul charcutier ouvert en ce lundi. En effet, il est dans son arrière-boutique, ayant oublié d’ouvrir le magasin et il m’a fallu secouer la porte pendant plus de 15 minutes avant qu’il ne daigne apparaître.
Par contre toujours pas d’épicerie et ce n’est qu’en arrivant à Candé sur Beuvron, terme de ma journée, qu’à un endroit tout ce qu’il y a de plus improbable, j’ai trouvé mon bonheur sous la forme de nutritives bananes indispensables pour le petit creux de milieu de matinée.
Pour revenir au chemin, avant de retrouver le GR3, je dois revenir sur mes pas sur 4 kms le long d’une route encore plus passante qu’hier en ce lundi matin.
Un petit chemin ombragé me mène alors à Cellettes, après être passé derrière le château de Conon 

et longé son mur d’enceinte.



A Cellettes c’est le premier contact avec le Beuvron, mais pas le dernier !!!



A la sortie de ce bourg, c’est une plongée dans la forêt et ses chemins où le soleil joue à cache-cache avec les feuillages



C’est lundi, et je croise encore quelques cueilleurs de champignons.
L’étape du jour étant assez courte et facile, je cède à la fatigue causée par la frugalité du petit-déjeuner et me pose avant midi sur un banc auprès d’un large carrefour forestier en étoile.
Je commence par y faire un petit somme avant de me restaurer. A l’issue de ce repas, je n’ai plus aucune réserve dans mon sac, le pain est terminé, les fruits je n’en parle pas puisqu’ils me font défaut depuis hier matin….
Je vois deux Anglaises en vélo, manifestement perdues, le regard plein d’interrogations devant le panneau d’affichage et sa carte assez succinte. Je leur propose mon aide dans mon Anglais le plus académique ( !!!) vu que j’ai une carte assez précise. Mon offre ayant été repoussée assez énergiquement, je n’insistais pas mais je ne pus cacher mon amusement lorsque je les ai vues revenir sur leurs pas (ou leurs roues) parce qi’ elles s’étaient fourvoyées…

En ce début d’après-midi le chemin se poursuit un peu en forêt jusqu’à Chailles, au-delà de laquelle il va errer de hameaux en hameaux avec tout ce que cela comporte comme surprises ou découvertes au détour d’un croisement ou d’un virage….

Ce champ de roses  appartenant à la société horticole du Loir et Cher où tout un chacun peut apprendre à s’occuper de ses fleurs



Le château de la Pigeonnière



Ou encore cet autre château ayant servi de résidence d’été aux évêques de Blois



Cette pompe d’un genre assez fréquent à une époque désormais révolue



Ou encore cet écriteau, marque de la lassitude de ses auteurs



Je ne l’ai pas faite car vu la faible fréquentation du chemin, cela ne m’aurai pas permis de m’offrir le gite ce soir.



Il est à peine 16 heures lorsque je passe dans l’ombre de l’église de Candé






Avant de franchir le Beuvron et de me jeter sous la douche….




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