Vendredi 18 septembre 2015

Je pensais vivre mon premier jour sans pluie, depuis le début de cette randonnée, même si la météo vue hier soir me faisait un peu douter. Résultat, malgré un beau soleil toute la matinée et jusqu’à 14h30, ensuite cela s’est dégradé avec au départ quelques ondées pour finir en apothéose à l’arrivée à la chambre qui, d’ailleurs se trouve assez loin du centre de Meung sur Loire…. Il s’ensuit de grosses incertitudes sur où et comment je vais manger ce soir si le ciel ne s’arrange pas !!

A propos de repas du soir, hier à Checy où je logeais, il y avait au moins 4 restaurants, 3 d’entre eux affichaient clairement leur fermeture le soir quant au troisième même s’il ne l’affichait pas, elle était effective. Heureusement, il y avait des pizzas à emporter juste en face de la chambre. Je l’ai donc dégustée dans la salle commune des chambres avec un couple de cyclistes dont j’ai pu faire la connaissance.

Au départ ce matin, pour une vraie étape de 30 kms, c’était plein soleil sur le canal d’Orléans..

De belles embarcations anciennes à Combloux, port

Une église originale

Et le canal qui se remplit de végétation à l’approche de la Loire

Dont la largeur m’impressionne.

Le chemin longe maintenant cette dernière en traversant St Jean de Braye puis Orléans.

Là, j’assiste à un spectacle qui me fait froid dans le dos…..

Cette personne nettoye ses carreaux, debout sur le rebord de sa fenêtre au troisième étage !!!!

J’aperçois bientôt le pont Georges V qui date du 18 éme siècle

Puis, beaucoup plus moderne, le pont de l’Europe

Pour ne pas oublier que je chemine sur le plus ancien des GR

Vers midi, j’ai déjà dépassé la Chapelle Saint Mesmin car j’ai toujours en tête les prévisions météo pour l’après-midi. Je m’arrête donc pour une pause déjeuner la plus courte possible.

Ces mottes de terre sous les arbres, quelquefois recouvertes d’une bâche de couleur, m’interpellent mais je ne saurai pas à quoi elles servent.

Une ile sur le fleuve qui fait office de réserve pour les oiseaux

Le chemin longe de magnifiques demeures, pas toutes aussi somptueuses que celle-ci

La végétation, en l’occurrence les arbres, arrive à coloniser les iles même les plus petites.

A l’approche de Meung, terme de l’étape du jour, de nombreuses caves débouchaient vers La Loire.

Cela représente tout un alignement sur des dizaines de mètres dont les sorties ont été murées.

Fort des indications relevées hier soir sur internet, je quitte le chemin, au jugé, pour rejoindre la route qui devrait me conduire à mon hébergement.

Je ne sais si j’ai choisi le plus court chemin, je trouve des indications qui me font avancer pendant 40 interminables minutes avant de parvenir au but.

A l’heure qu’il est, je suis rassuré car la propriétaire de la chambre m’a gentiment proposé de profiter de déplacements de son mari et d’elle même pour me permettre d’aller manger, ouf !!!!