lundi 1 septembre 2014

lundi 1er septembre

Comme prévu, la journée a été longue et ce soir je suis sur les rotules.....d'autant plus que ma chambre d'hote étant située à 4kms de l'autre coté de Blain, j'ai fait en tout 42 kms.

A 7h45, je m'élancais sur la route très passante et assez étroite en direction de Blain, donc en ce lundi matin gare aux camions.

Quarante cinq minutes plus tard, je retrouvais le chemin au niveau du canal de Nantes à Brest, que le me contenterai de traverser.





Avant de rejoindre l'ancienne voie de chemin de fer qui doit me servir de fil conducteur pendant 26 kms, le chemin serpente un peu et, au détour d'un virage, j'entrevois un humain qui arrive face à moi.
A première vue, il fait partie de la race des randonneurs et cela se confirme de plus près. Nous échangeons nos expériences, il est très jeune, une petite vingtaine, il est parti de Nantes et sa destination finale est St Anne d'Auray.
Par contre, j'admire son courage car il dort à la belle étoile et se nourrit de peu, notamment de mures cueillies sur le chemin...je ne sais pas comment il fait.

Le balisage du chemin ne correspondant pas aux indications du guide, je finis par me perdre et, dans un hameau, une personne que, manifestement, j'ai sortie du lit me remet gentiment dans le droit chemin.

Et c'est donc pari pour une marche interminable sur cette ancienne voie ferrée qui, de temps en temps coupe des routes ou longe d'anciennes gares..
Tiens un lieu qui a défrayé les chroniques

Je me laisse aussi distraire par ces exercices d'humour, aux abords d'un refuge



J'ai l'impression de ne pas avancer car le guide que j'utilise pour cette étape ne donne que des repères distants de 5kms voire plus et les zones traversées sont très humides.
Je ne m'arrete qu'une heure, repas et sieste comprise et, déjà il faut se remettre en jambes.
Les kilomètres semblent toujours défiler au ralenti et mes jambes commencent à se faire sentir alors que je ne suis pas au bout de mes peines.
De plus, je loupe l'embranchement vers le sentier du Gesvres, juste au bas d'un petit pont, c'eut été dommage


Néanmoins, cela me parait interminable et quand j'en sors c'est pour aborder une zone péri urbaine sous un soleil de plomb.
Je me crois au bout de mes peines quand je vois les rives de l'Erdre mais il n'en est rien car il me faudra encore marcher près d'une heure trente pour gagner mon hotel en centre ville dans une zone piétonne, aux nombreux restaurants et donc à l'agitation nocturne..

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