jeudi 4 septembre 2014

Jeudi 4 septembre

Après un repas gastronomique hier soir à Montaigu dont par pudeur je garderai secret le menu et une nuit dans une spacieuse chambre d’hôte suivie d’un consistant petit déjeuner, n’entame déjà ma onzième journée de marche….
Il est un peu plus de 8h30 mais les rayons du soleil chauffent déjà.

Une grande partie de la matinée se passera à « naviguer » entre la grande Maine et la petite Maine.



Au passage à St Georges de Montaigu, je trouve amusant cet alignement de vélos devant l’école


A la sortie du bourg, le chemin flâne avant de traverser la rivière sur cette petite passerelle en bois

Dans la montée qui suit, je surprends dans un champ encore humide de rosée, un groupe de bestioles que l’on pourrait croire comme en réunion, formant un cercle fermé….à mon approche, le groupe se disperse, je crois reconnaitre des ragondins.
La lumière de milieu de matinée illumine la rivière
Avant d’atteindre ce vieux moulin en cours de réfection


A mon arrivée, son propriétaire est affairé dans le jardin mais me voyant, il se redresse précipitamment avec l’envie de causer avec le rare passant.
La bâtisse est un bien acheté il y a 60 ans par un membre de sa famille et qui l’a laissé à l’abandon. Le propriétaire actuel, jeune retraité, à ce que j’ai pu en juger, a entrepris de remettre en état le terrain mais aussi le bâtiment. Le pire c’est qu’il ne pourra l’habiter qu’occasionnellement car, d’après ce qu’il m’a dit, une maison dans une zone inondable ne peut plus devenir habitable si elle était inhabitée jusqu’alors..

Ensuite, je traverse quelques hameaux où s’éparpillent quelques fleurs typiques de la région

Au passage devant une maison, cette pancarte humoristique l’accroche l’œil mais j’ai bougé et le soleil sur l’écran ne m’a pas permis de m’en rendre compte

Midi approchant, sous l’ombre bienfaisante des rives d’un lac de retenue, je vais me « poser » pour 1h30.
En savourant la salade et la viande, achetées ce matin chez un charcutier de Montaigu, je me dis qu’il est agréable de trouver des artisans qui cuisinent vraiment des plats avec du goût et qui ne ressemblent pas à la nourriture industrielle insipide, ruisselante d’eau et de sel que l’on peut se procurer dans les grandes enseignes.
De même, je repensais à ce que les gens me disaient hier, toujours à Montaigu et depuis que je marche, c’est la première fois que j’entends de tels propos, le travail ne manquerait pas dans cette région !!
C’est agité par ses pensées que je plonge pour un petit somme au cours duquel les moustiques feront un festin avec mon sang..
Je réparés, un dernier regard sur ce lac, écrasé par la chaleur du début d’après-midi

Le reste du parcours va traverser une zone de plaine agricole, sans la moindre ombre et c’est donc tout desséché que j’arrive à St Fulgent, une ville d'où se dégage  une impression de tristesse.

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