samedi 6 septembre 2014

Samedi 6 septembre

Hier, j’ai été choyé par des hôtes, Pascale et Jean Claude,  qui m’ont servi à manger, préparé le petit déjeuner et donné de quoi manger pour ce midi…
Je les quitte ce matin, en leur souhaitant des jours meilleurs car Pascale a fait un AVC, en février dernier, et reste partiellement paralysée du coté droit et a encore du mal à s’exprimer.


Il y a encore pas mal de brume de chaleur sur les champs environnants

Puybelliard est encore désert, il faut dire que l’absence de commerce y est surement pour beaucoup.
L’église a un style particulier

Et cette tour lui fait face


La campagne est assez plate et j’y vois au loin une ville importante, c’est un marcheur que je croise qui m’explique que c’est Chantonnay que j’aurais du traverser, au prix d’un écart de plusieurs km si je n’avais pas déjà eu mon repas de ce midi…

J’observe l’arrosage du mais dans un champ le long de la route qui est annonciateur de grosses chaleurs pour la journée

Plus loin je travers une rivière qui donne une touche bucolique dans un paysage qui, même s’il se pare de quelques vallons, reste bien plat



Je traverse le seul hameau que je vais croiser de la journée, j’avais prévu s’y faire une petite halte à l’ombre en ce milieu de matinée, vu que l’étape du jour est assez courte. Hormis un banc sur un terrain privé, sur lequel je n’ose poser mes fesses, point d’endroit propice …..
Il y a quand même cette vétuste bicyclette perdue dans la verdure

Je pousse donc un peu plus loin et, vers 11h30, je trouve une entrée de bois privé pour une longue pause.

Après quoi, le chemin serpente dans des bois, longe des fermes d’où une rare vie s’échappe.
Un petit pont construit par des randonneurs, franchit un ruisseau pas très fourni en eau.

A un carrefour, mon œil est attiré par l’étiquette jaune expliquant ce qu’est cet objet :un four utilisé pour faire du charbon de bois pendant la dernière guerre, je suppose que c’était pour les voitures à gazogéne…

Le chemin continue à s’étirer tranquillement, je suis impressionné par la taille de ce bovin à l’allure paisible dans son champ

Au détour d’un virage, j’aperçois quelques maisons, et selon mon plan, je ne dois pas être loin de mon hébergement….ce que me confirme une pancarte.
La personne qui doit me loger est absente mais elle a laissé toutes les indications pour que je m’installe.
Quand elle revient, je suis couché, j’ai fait quelque lessive et nous entamons un bavardage avant que je ne termine ce récit.
L’étape a été courte avant celle de demain qui sera plus consistante, 40 km….

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