vendredi 1 septembre 2017

Vendredi 1er septembre


Petite étape d’une vingtaine de kms au programme …..



Lorsque je me lève, je vois que le sol est mouillé mais en tendant la main par la fenêtre, aucune trace d’humidité… je peux donc aller déjeuner serein.



Mais quand je sors avec le sac sur le dos, c’est une autre histoire, une pluie qui ne mouille pas le Normand tombe du ciel. Donc après les courses d’usage, j’emballe quand même le sac à dos.

C’est donc sous un ciel gris que je passe devant l’église de Barfleur

et en passant sur le quai à l’arrière, je vois mon premier objectif :le phare de Gatteville.




Ce volatile tenté de m’expliquer quelque chose mais en vain, nous ne parlons pas le même langage.

D’ailleurs, hier soir le même ou tout du moins un lui ressemblant étrangement avait la même attitude. Il s’adressait à un homme qui m’a dit être vétérinaire en retraite, mais la compréhension semblait tout aussi difficile.



En s’éloignant de Barfleur je passe devant le moulin de Crabec






et dans le havre du même nom, des oiseaux se baignent.




Là, au moins je suis prévenu des risques encourus.




Et voilà le phare avec ses 365 marches




Et un peu plus loin, un port où je venais pêcher




Sur la route que j’empruntais en vélo pour m’y rendre, même la bosse juste avant d’arriver subsiste et, en la voyant je ressentais la sensation que j’éprouvais en y passant à l’époque.



Pour poursuivre dans le genre « Nostalgie » je suis remonté jusqu’au bourg de Gatteville, là où nous étions allés en vacances chez une cousine de ma mère en 1970…..



La maison n’a pas changé du tout. J’avais l’intention de sonner pour savoir si la maison était toujours dans la famille, mais les volets étaient clos.

Un monsieur passant par là, m’a donné des nouvelles, la maison a été vendue et, ce que je savais, 2 des 3 cousins sont morts.

Je reprends le cours normal du chemin et la vraie pluie me tombe dessus… je ne peux pas faire autrement que de me couvrir car c’est une ondées qui dure.



Heureusement à l’heure de midi, le soleil a chassé ces vilains nuages et je peux me prélasser à Néville, dans ce paysage chaotique fait de bunkers.




Comme j’ai le temps, je m’arrête 2 heures.



Le parcours de l’après-midi se fera entre d’un côté des mares habitées par de nombreuses espèces d’oiseaux




Et de l’autre de petites criques où les derniers vacanciers profitent du soleil et de la grande bleue.




Ayant pris mon temps, il est 5 heures lorsque j’arrive au Fort du cap Levi, magnifique ancienne bâtisse militaire transformée en chambres d’hôte.

 avec une vue sur la rade de Cherbourg 



J’ai du sauter encore dans mes chaussures pour aller me restaurer et maintenant je vais tenter de trouver de la connexion dans la cour venteuse.

1 commentaire:

  1. merci Pierre de nous faire découvrir le Cotentin, tes racines ... les paysages sont toujours aussi beaux et les récits accompagnés d'une note d'humour.
    bonne journée pour demain avec 33,5 km au programme !

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