vendredi 23 septembre 2016

Vendredi 23 septembre

J’ai déjeuné plus tôt que d’habitude pour pouvoir entamer cette dernière journée dans les meilleures conditions.

Le temps est encore un peu frais lorsque j’attaque la première montée, pas trop longue finalement.


Ensuite, il y a une vue dégagée sur les sommets de l’autre côté de la vallée baignés par une lumière cotonneuse.




Le sol, par endroits présente un aspect de roche polie par la mer.


Dans une clairière, avant qu’ils ne me voient, je distingue la silhouette de deux sangliers. J’ai le temps de saisir l’appareil photo pour les fixer de loin avant qu’ils ne s’enfuient.


Cette réserve d’eau naturelle doit trouver toute son utilité en cette période de sécheresse.


Je marche à un rythme soutenu si je veux arriver à temps pour mon bus. Au premier point de repére donné par le guide j’ai gagné 1h par rapport au temps de référence de 3 h, tous les espoirs sont permis et je continue sur ce rythme après avoir ingurgité une banane pleine d’énergie
Le soleil se montre de plus en plus chaud, pas étonnant que les feuillages soient roussis.



Je commence à apercevoir le fond de la vallée mais pas de St Guilhem en vue..


Je croise des marcheurs qui, hier, m’ont réveillé alors que je somnolais en début d’après-midi. Ils me confirment que je vais bientôt toucher au but, en effet


Une porte pour entrer


Quelques petites rues typiques


Une fontaine


Ou encore un cours d’eau.


Voilà, j’aurai mis 3h40 pour arriver à St Guilhem soit 2h de moins que prévu par le guide. C’est un peu mon coup de folie du jour. Folie parce que l’on profite moins du paysage, folie parce que cela rassure sur son état physique mais en se projetant sur l’avenir je sais que j’aurai du mal à accepter le jour où je ne me sentirai plus capable de faire de telles choses.
Maintenant, après un bus puis un tram, tout s’est bien combiné et je suis dans le TGV pour le retour au bercail.
A l’heure du bilan, cette randonnée a été agréable même si j’ai eu beaucoup d’incertitudes jusqu’à deux jours du départ. Je crois que j’ai besoin de me mettre dans le bain avant de partir et, dans ma tête j’avais déjà renoncé lorsque finalement je me suis décidé à partir quand même.
J’avais un souci avec un pied que j’ai réussi à gérer, les ampoules ne m’ont pas embêté pour une fois.
Les paysages étaient vraiment différents depuis l’Aubrac jusqu’aux portes du midi.
J’ai fait aussi des rencontres, notamment un couple de Québécois , Louise et Jean Yves, que j’ai retrouvé plusieurs soirs de suite dont j’ai pu apprécier la simplicité et la gentillesse et nous resterons en contact.

Voilà, il faut bien mettre un point final à ce chapitre !!~

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