Encore une journée souvent sous la grisaille mais sans
pluie. Il y a eu une montée très raide, suivie d’une longue traversée du causse
Méjean et enfin une descente quelquefois vertigineuse vers Meyrueis.
J’ai donc franchi, tôt ce matin, ce pont sur le Tarn
Après quelques mètres de montée un regard sur Ste Enimie
Je n’ai pas vu les blagueurs, il était surement trop tôt ou
il faisait trop frais….
J’ai continué à grimper par un petit chemin caillouteux et
en lacets, trés raide
Pour enfin voir le début du Causse très sec
Ou plus empierré
A la sortie d’un hameau, cette croix est la plus vieille de
Lozère, elle remonte au douzième siècle
Cette réserve d’eau est une lavogne
Comme le terrain est calcaire, malgré la forte pluviométrie,
l’eau pénétre profondément dans le sol. Pour ce genre de réservoir, le fond est
tapissé d’argile ou de pierres pour empêcher ce phénomène.
Je vais m’installer là, abrité du vent par une haie. Au
milieu de mon repas, il me semble entendre des voix…. Effectivement, un couple
s’approche. Nous aurons l’occasion d’échanger un peu. Ce sont des Hollandais
qui passent leurs vacances en France et font de petites randonnées dans les
régions qu’ils visitent.
En repartant, encore quelque chose de typique de la région,
les caselles, de petites constructions pour abriter les bergers faites avec les
pierres ramassées dans le causse.
Sous la grisaille, le paysage parait encore plus aride
Pour un peu, je m’attendais à voir surgir un lion
Au bout du Causse, cette croix matérialise la frontière
entre le Gévaudan et le Languedoc…. Tant pis, je n’aurai pas vu la bête !!!!
Maintenant, je rentre dans les gorges de la Jonte
Ces deux rochers m’ont à l’œil
Et voilà Meyrueis , vu d’en haut
Et l’arrivée….
Une journée un peu longue, j’en serais presque à regretter
le peu de randonneurs sur ce parcours.
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