Je prévoyais une journée un peu difficile car aujourd’hui je
ne pouvais commencer la marche qu’après l’arrivée du bac à Lamarque, vers
10h30, avec 28 kms donc aux heures les plus chaudes de la journée.
Finalement, cela s’est bien passé, j’avais adopté un rythme
de marche plus rapide que les jours précédents, en fin d’après-midi la chaleur s’est
atténuée.
Bien sûr, comme le balisage faisait passer par un chemin
différent de celui décrit dans mon guide, j’ai eu du mal à me repérer (je n’aime
pas ignorer où je me trouve !!) et je ne suis pas arrivé où je pensais à
Blanquefort et j’ai du chercher un peu mon hébergement.
Cette chambre me ramène des années en arrière car cela
ressemble un peu à une cité universitaire, pour ceux qui ont connu, en un peu
plus moderne et spacieux. J’ai D’ailleurs vu sur la facture qu’ils m’avaient
attribué le statut d’étudiant.
Bon, avec tout cela, nous sommes loin du chemin…..
Tout a donc commencé à Blaye, où ma logeuse (je n’aime pas
bien le terme) d’hier soir m’a déposé en voiture non loin du bac
Ce fut le départ et l’adieu à la citadelle
La vue sur la Gironde, boueuse et agitée avec quelques iles
en son centre
Et le point d’accostage à Port de Lamarque
Sur le bateau, un grand père qui avait la chance d’initier
ses deux petits fils de 5 et 9 ans à la randonnée, faisant lui-même partie de l’association
Jacquaires de Gironde m’a garanti que le balisage de ce coté de l’estuaire
était à jour et aussi que le tracé de mon guide était obsolète.
Ces deux informations se sont donc vérifiées à l’usage.
La première partie du parcours traverse des zones planes et
marécageuses, riches ,si je me souviens bien d’une émission « Thalassa »,
en oiseaux.
Après une heure de marche dans ce paysage, j’aperçois ma première
propriété viticole.
La seconde me laissera un peu pantois, un mécanicien en
gants blancs intervenant sur une machine agricole.
Il faut dire qu’on n’est pas n’ importe où
Je fais une pause plus rapide que d’habitude à la sortie de
Margaux et, il n’est qu’une heure de l’après-midi lorsque je pars…..
S’ensuit une longue zone de forêt un peu monotone mais avec
quand même quelques visions surprenantes.
Cette mare aux teintes vertes d’un côté de la piste
Et une autre plus grise de l’autre côté.
Surement grisé par la monotonie du paysage, à moins que ce
ne soit par les vapeurs de Margaux (attention à l’orthographe), j’ai perdu mon
chemin à l’entrée d’Arsac.
Me voyant errer, telle la brebis égarée, une jeune et non moins
charmante bibliothécaire m’a heureusement remis dans le chemin de ST JACQUES.
A la sortie de cette ville, cette sculpture dont on peut
penser ce qu’on veut, ornait l’entrée d’une maison individuelle.
Surement incité par la chaleur ambiante, j’ai trop puisé
dans mes réserves d’eau, si bien qu’en pleine zone boisée, je me retrouvais à
sec.
Heureusement, le chemin s’est mis à tutoyer quelques rares
maisons où j’ai pu trouver de quoi refaire mes réserves.
Il ne restait plus que quelques kilomètres qui m’ont paru un
peu longs, d’autant plus que le ciel se faisait menaçant.
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