Hier soir après avoir alimenté ce blog et avant de nourrir
mon corps, j’ai erré dans la ville de Pons, conscient qu’il y avait des tas de
choses qui m’avaient échappé…. Voici le résultat en images :
Une statue en hommage à un politique local qui a contribué à
la loi de 1905.
Un passage étroit, entre les murs le bien nommé.
Un étonnant rond-point, preuve de l’importance des pèlerins
dans la vie de la cité.
L’église St Vivien
La voûte de l’hôpital des pèlerins.
Comme cette journée de dimanche s’annonçait un peu longue,
30 kms auxquels j’ai du en rajouter 4 pour atteindre mon hébergement, vers 8h15
j’étais équipé de mon sac et les pieds sur le bitume trempé par les pluies de
la nuit et sous un ciel pas très engageant.
La météo fut conforme à mes craintes, morose mais sans
pluie.
Les paysages traversés m’ont semblé moins « infinis »
c’est-à-dire avec d’avantage l’impression de pouvoir les éteindre entre mes
bras, comme cette butte de colza.
Les traces de la religion catholique ont été bien présentes
comme cette première église
Ou ce chemin
Qui m’a conduit vers celle là, à l’ombre de laquelle je me
suis restauré.
Plus loin dans la campagne, c’est cette majestueuse abbaye
en ruine, dans un immense enclos de murs.
Au détour du chemin, dans quelque endroit isolé, j’ai
souvent vu de telles maisons inhabitées
J’ai l’impression de l’approcher de la Gironde, à voir ces
demeures perchées sur de petits monticules
Après la traversée de Mirambeau, une route facile pour le
marcheur, au début, s’est terminée en apothéose par une montée qui se
raidissait au fil des mètres pour s’écrouler devant la chambre d’hôte (pas
comme moi)
Peu de rencontres en ce dimanche si ce n’est un cycliste
dans la matinée qui avait d’habitude de croiser des marcheurs et de leur faire
un brin de conversation.
demain sera un autre jour avec une distance plus raisonnable (20kms) qui permettra de reposer un genou qui donne des signes de fatigue
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