Le résumé du jour : matinée catastrophique sous les
grosses averses mais le soleil de retour cet après-midi a tout fait oublier.
Lever ce matin à 7h30 pour un petit-déjeuner à 8 h, cela
devient une habitude.
Avant le départ, je mets le nez dehors et ce que j’en vois
me confirme qu’il faut mettre le sac dans sa housse et enfiler le vêtement de
pluie car il tombe un léger crachin mais le ciel est très bas.
Dès les premiers pas, je vois ce beau lavoir restauré
Pour la première fois, un plan des itinéraires de
Compostelle dans la région
Affiché devant l’église St Jacques.
Une pensée pour un lecteur de ce blog qui porte une certaine
affection à ces merveilleux véhicules !!! Mais aussi un souvenir de jeunesse
pour moi qui ai travaillé à sa conception, au tout début des années 80.
Une statue en hommage à l’ingénieur des ponts et chaussées,
Brémontier, qui a fait planter des pins
pour fixer les dunes.
Lorsque je sors de Labouheyre, la pluie est encore
supportable et me permet d’admirer ces taches de couleur devant cet écran de pins.
Mais aussi ce petit ruisseau bucolique
Et il n’y a pas que des pins dans les landes, voici un chêne
bien majestueux
Cette maison serait une ferme typique des Landes
Un homme avec une drôle de machine entasse ces souches d’arbre.
Sans un mot ni un geste, alors que sa machine n’occupait que
la moitié du chemin, me laissant suffisamment de place pour passer, il a stoppé
son travail pour dégager complétement le passage.
De même quelques centaines de mètres plus loin, alors que je
marchais sur une route détrempés, j’ai entendu un véhicule derrière moi qui
ralentissait fortement et m’a dépassé au ralenti et en s’écartant au maximum. C’était
un camion et j’ai compris l’intérêt pour moi de sa manœuvre lorsque en
reprenant de la vitesse j’ai vu le panache d’eau qu’il soulevait dans son
sillage.
Ce sont deux petits gestes, insignifiants, peut-être mais
qui redonnent confiance en l’humanité.
Étonnante cette flaque d’eau avec son liseré jaune….
Depuis l’approche du Bordelais j’ai remarqué ce phénomène, l’attribuant
au début à des traitements de la vigne. En fait c’est du pollen de pin qui
envahit tout l’atmosphère.
La pluie se met à redoubler, un vrai cauchemar, mon pantalon
est trempé. Voilà une image de désolation, avec ces souches au premier plan.
Lorsque j’arrive à Escource, à l’approche de midi, un
abribus va me servir de refuge pour me restaurer.
En attendant d’être certain que d’accalmie est durable, j’observe
ces arbres avec leurs drôles de moignons et qui sont reliés entre eux comme des
siamois.
Cela fait plusieurs fois depuis ce matin que je remarque cet
autocollant, il balise un parcours cycliste depuis la Hollande vers St Jacques.
Alors que le soleil semble prendre le dessus sur la pluie,
le bruit d’un élevage d’oie me fait dresser l’oreille
Puis ce sont quelques paisibles bovins qui me rappellent ma
Normandie natale.
Je suis intrigué par ces longues buttes recouvertes de
plastique noir. En m’approchant, je rencontre des ouvriers agricoles et
Espagnols qui travaillent à la récolte des asperges.
Juste avant d’arriver à Onesse, encore une belle maison
Landaise
C’est un arbre de Mai qui, traditionnellement, était planté
le 1er mai pour honorer quelqu’un.
La tradition est maintenue avec quelques libertés pour la
date.
J’arrive à mon hébergement où je mangerai ce soir avec 4
autres pèlerins, 2 marcheurs venant du val de Loire et un couple de cyclistes
Belges en tandem.
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