30 kilomètres au programme, mais comme les conditions
climatiques n’incitaient pas vraiment à trainer en route, je suis arrivé plus tôt
que d’habitude, ce qui est un comble.
Aujourd’hui, alternance de gros nuages noirs, de pluie et de
rares éclaircies dans un univers de grands espaces entrecoupé de quelques rares
coins aux couleurs plus printanières.
En prévision de la distance du jour, à un peu plus de 8h30, j’avais
déjà mis en route ma machine à avaler les kilomètres sous un ciel triste, un
peu à l’image de ce calvaire et menaçant.
A peine entré dans le hameau de Castelnau, une pluie que je n’ai
pas eu envie de traiter à la légère (en tant que Normand j’en connais un rayon
dans le domaine) fait son apparition.
Il me faut donc protéger mon sac sous sa housse et, bien
sûr, l’individu sous son vêtement adapté, le tout à l’abri d’un arbre sous la
surveillance d’un chien qui n’a pas arrêté d’aboyer.
A la sortie de ce hameau, commencent les premiers grands
espaces
Une ambiguïté dans les indications du guide me fait hésiter,
je prends l’option qui me semblait la plus plausible et cela se révèle le bon
choix puisque j’atteins un charmant hameau que je ne prendrai pas en photo pour
préserver mon appareil.
L’agglomération de Pissos et ses boutiques alimentaires me
tend les bras. Comme il pleut encore, je mange plus tôt que prévu, debout sous
un marronnier, non loin de l’église.
Une voiture s’arrête et, croyant apercevoir à l’arrière le
museau très caractéristique d’un lévrier Espagnol, je m’en approche.
Les propriétaires, un peu surpris au premier abord, sont
ravis de faire la connaissance d’un propriétaire de galgos (lévrier Espagnol)
et nous échangeons sur nos expériences respectives.
Quand je me décide à reprendre la route, le soleil est en
train de percer et donne des teintes printanières à ce petit coin de jardin.
Bien vite, en sortie de ville, je renoue avec d’autres
grands espaces, presque lugubres
Ou qui font un peu penser à de la steppe
Il y a aussi de longues lignes droites sableuses
Au passage d’un hameau, le soleil, un coin d’ombre et l’absence
l’humidité m’ont donné envie d’une petite sieste mais quelques chiens aboyeurs m’en
ont dissuadé…..
Alors je retrouve une nouvelle ligne droite, sur du bitume
cette fois
Avec de part et d’autre de jeunes pousses de sapin
Mais il arrive qu’un grand se détache sur le ciel nuageux
Ou un autre un peu différent de l’ordinaire.
En fin c’est Labouheyre, en plein pays gascon
Et voilà ce que je vais être ce soir…
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