mardi 13 septembre 2016

Mardi 13 septembre

Première journée pas trop longue, 23 kms, par un temps chaud mais refroidi par le vent bien présent. Le parcours était fait d’une alternance de montées et descentes assez douces.
Je suis donc arrivé à Aumont d’Aubrac hier en fin d’après-midi, covoituré par un conducteur sympathique qui a fait un petit détour pour m’amener à destination.
J’ai tout de suite été étonné par le nombre de gites ou autres enseignes faisant référence à la randonnée ce qui est peu banal pour une aussi petite ville. De même, ce matin en prenant mon petit-déjeuner je voyais un défilé de randonneurs passant sous les fenêtres de la chambre d’hôte….
En partant à mon tour, j’ai vite compris que le parcours que je vais faire est commun pendant deux jours avec le chemin de St Jacques mais pas n’importe lequel, le plus connu celui qui part du Puy en Velay !!!!!
D’où la multiplication d’indications, le randonneur est « chouchouté »…..








Pour se mettre dans l’ambiance du pays dès le départ même si je crois que celles-là ne sont pas des « Aubrac »


L’Aubrac est un plateau donc la vue est dégagée


Le petit-déjeuner n’ayant pas été très copieux, je fais un premier arrêt à l’ombre d’un calvaire où est déjà installé un groupe de 6 randonneurs. Ils sont partis du Puy et s’arrêtent ce soir. Ils ne connaissent pas le chemin que je vais emprunter. J’aurai l’occasion de les revoir par deux fois et même les photographier.
A la sortie de ce village, une inscription peu courante…


Le paysage est encore bien vert


A un carrefour, une étonnante chapelle a été érigée


Ces deux là doivent être de véritables Aubrac.


Non loin du reste du troupeau


Le chemin est ombragé et c’est bien agréable.
C’est le moment où je vais doubler et rencontrer quelques pèlerins aux profils si différents…
Un jeune croulant sous une charge qui le fait osciller d’un pied sur l’autre. C’est son cinquième jour de marche et il est bien décidé à aller jusqu’à St Jacques.
Une jeune Tchéque et sa chienne qui ont quitté leur pays depuis deux mois et cinq jours, très exactement. La bête n’a pas trop l’air de souffrir mais il faut lui appliquer tous les jours de la crème sur ses coussinets.
Enfin un jeune encore qui n’a pas l’air en bonne santé et pour qui la marche semble être une souffrance. Je le reverrai dans l’après-midi toujours aussi souffrant stimulé, j’imagine, par la musique si j’en crois les gros écouteurs à ses oreilles. Nous échangeons un signe amical.
Si j’en crois ma carte, le terrain aride va bientôt remplacer la verdure…. Comme j’ai parcouru la moitié du chemin vers 11h30, je m’écarter pour m’abriter du vent et du soleil sous une rangée d’arbres et n’en repartira que deux heures plus tard relu et reposé.

Effectivement le terrain est plus aride, heureusement qu’un vent bienfaisant vient apaiser la caresse du soleil…





Mais que fait donc là cette vache isolée


Je ne sais pas ce qui attire le reste du troupeau le long de ce mur


En traversant les hameaux, il y a souvent la trace de locaux célèbres


Cette bête impressionnante a repéré un troupeau en transit ce qui pourrait la mettre dans tous ses états ….


L’étape tire à sa fin, voilà ce qu’on appelle un « Puech »


Cette eau me fait penser à des paysages d’Ecosse


Peut-être tout simplement parce que je viens de voir trois jeunes Écossaises à l’accent incompréhensible, naturellement !!!!

Un dernier effort et c’est l’hébergement du jour, l’accueil n’y est pas des plus chaleureux mais il faut quelquefois se méfier de la première impression.

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