Première journée pas trop longue, 23 kms, par un temps chaud
mais refroidi par le vent bien présent. Le parcours était fait d’une alternance
de montées et descentes assez douces.
Je suis donc arrivé à Aumont d’Aubrac hier en fin d’après-midi,
covoituré par un conducteur sympathique qui a fait un petit détour pour m’amener
à destination.
J’ai tout de suite été étonné par le nombre de gites ou
autres enseignes faisant référence à la randonnée ce qui est peu banal pour une
aussi petite ville. De même, ce matin en prenant mon petit-déjeuner je voyais
un défilé de randonneurs passant sous les fenêtres de la chambre d’hôte….
En partant à mon tour, j’ai vite compris que le parcours que
je vais faire est commun pendant deux jours avec le chemin de St Jacques mais
pas n’importe lequel, le plus connu celui qui part du Puy en Velay !!!!!
D’où la multiplication d’indications, le randonneur est « chouchouté »…..
Pour se mettre dans l’ambiance du pays dès le départ même si
je crois que celles-là ne sont pas des « Aubrac »
L’Aubrac est un plateau donc la vue est dégagée
Le petit-déjeuner n’ayant pas été très copieux, je fais un
premier arrêt à l’ombre d’un calvaire où est déjà installé un groupe de 6
randonneurs. Ils sont partis du Puy et s’arrêtent ce soir. Ils ne connaissent
pas le chemin que je vais emprunter. J’aurai l’occasion de les revoir par deux
fois et même les photographier.
A la sortie de ce village, une inscription peu courante…
Le paysage est encore bien vert
A un carrefour, une étonnante chapelle a été érigée
Ces deux là doivent être de véritables Aubrac.
Non loin du reste du troupeau
Le chemin est ombragé et c’est bien agréable.
C’est le moment où je vais doubler et rencontrer quelques pèlerins
aux profils si différents…
Un jeune croulant sous une charge qui le fait osciller d’un
pied sur l’autre. C’est son cinquième jour de marche et il est bien décidé à
aller jusqu’à St Jacques.
Une jeune Tchéque et sa chienne qui ont quitté leur pays
depuis deux mois et cinq jours, très exactement. La bête n’a pas trop l’air de
souffrir mais il faut lui appliquer tous les jours de la crème sur ses coussinets.
Enfin un jeune encore qui n’a pas l’air en bonne santé et
pour qui la marche semble être une souffrance. Je le reverrai dans l’après-midi
toujours aussi souffrant stimulé, j’imagine, par la musique si j’en crois les
gros écouteurs à ses oreilles. Nous échangeons un signe amical.
Si j’en crois ma carte, le terrain aride va bientôt
remplacer la verdure…. Comme j’ai parcouru la moitié du chemin vers 11h30, je m’écarter
pour m’abriter du vent et du soleil sous une rangée d’arbres et n’en repartira
que deux heures plus tard relu et reposé.
Effectivement le terrain est plus aride, heureusement qu’un
vent bienfaisant vient apaiser la caresse du soleil…
Mais que fait donc là cette vache isolée
Je ne sais pas ce qui attire le reste du troupeau le long de
ce mur
En traversant les hameaux, il y a souvent la trace de locaux
célèbres
Cette bête impressionnante a repéré un troupeau en transit
ce qui pourrait la mettre dans tous ses états ….
L’étape tire à sa fin, voilà ce qu’on appelle un « Puech »
Cette eau me fait penser à des paysages d’Ecosse
Peut-être tout simplement parce que je viens de voir trois
jeunes Écossaises à l’accent incompréhensible, naturellement !!!!
Un dernier effort et c’est l’hébergement du jour, l’accueil n’y
est pas des plus chaleureux mais il faut quelquefois se méfier de la première impression.
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