Peu de photos aujourd’hui, non pas qu’il ait plu car le
temps s’est maintenu …..mais le parcours a emprunté de nombreux chemins en
sous-bois peu propices aux clichés.
Je quitte tranquillement Meyrueis ce matin en longeant la rivière
En sortant de la ville, la masse des Cévennes bouche l’horizon.
Surement perdu dans mes pensées, j’interprète mal le guide
et suis un chemin qui me mène à un château…. Je suis quitte pour revenir sur
mes pas et trouver le bon sentier qui grimpe sous les arbres.
Au moment de traverser une route, je rattrape un couple de randonneurs.
Ils commencent par croire que je suis étranger et s’adressent à moi en Anglais…
pas de doute, vu mon accent, je suis bien Français. Eux, par contre, sont Québécois et suivent le même parcours que
moi. D’ailleurs, je les avais aperçus hier au restaurant mais ce n’était pas
inscrit sur leurs têtes qu’ils étaient marcheurs !!!!
Nous faisons un bout de chemin ensemble, puis nous rattrapons
deux Québécoises, décidément, qu’ils connaissent déjà, j’en profite pour
prendre le large.
Le sentier continue à grimper jusqu’à un col où le vent souffle
trés fort et me glace si j’ai le malheur de m’arrêter.
En redescendant, un vestige d’une autre époque
Comme j’ai le temps, je fais un détour par ce qui est annoncé
comme un hameau fortifié. Ce sont des vestiges d’un domaine qui appartenait à
un royaliste qui s’est opposé à la révolution et qui a été racheté par l’ONF.
Il reste une église
Et une vision un peu plus dégagée sur l’environnement.
J’hésite à m’y arrêter pour manger car le lieu est baigné de
soleil mais il est un peu tôt.
Je rejoins donc le chemin normal qui parcourt des zones
humides peu favorables à une pause confortable.
Je redouble les deux Québécoises et peu de temps après je stoppe
à l’entrée d’un champ ensoleillé mais venteux. J’arriverai même à piquer un
petit roupillon.
Je repars et traverse Camprieu où tout, inexplicablement est
dédié au bonheur ??!!!!
Serait-ce une commune peuplée uniquement d’optimistes….
Je traverse cette longue plaine,
Je salue des couvreurs qui marchent sur le faîte d’un toit
sans être attachés et enfin, je le découvre, regardez le bien, il coule même à
flots, le voilà le bonheur :
Maintenant que je l’ai vu, je ne suis pas dispensé de la
forte pente pour franchir le col de Serreyréde
Mais quelle vue à l’arrivée au sommet.
Je ne m’attarde pas car
je marche en chemise pour éviter les « coups de chaud » dans les
montées mais le vent est glacial.
Il ne me reste plus qu’à me laisser porter vers le col de l’Espérou
puis le village du même nom, fin de mon parcours de ce lundi.
C’est le premier jour où je rencontre des gens qui font le
chemin de St Guilhem, comme moi, et ce sont tous des Québécois. C’est d’autant
plus étonnant que ce parcours a été remis au goût du jour récemment et qu’en France
il n’est pas très connu.
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