jeudi 15 septembre 2016

Jeudi 15 septembre

Ce matin, je n’ai pas été réveillé par le bruit de la pluie sur le toit ce qui m’a incité à me lever pour ouvrir les volets et constater que le ciel, sans être dégagé, ne déversait pas des paquets d’eau sur la terre.
La distance à parcourir étant un peu plus longue et aussi pour profiter de la relative clémence de la météo je fis en sorte de démarrer à peine après 8 heures.

Un dernier regard sur St Chely….


Et là, pas de doute mon chemin va s’écarter de la voie de St Jacques et sa horde de pèlerins


Pour ma part je grimpe sans discontinuer vers les nuages pendant près d’une heure.


Cela me semble interminable, D’autant plus que j’ai eu la mauvaise idée de garder mon coupe-vent et que je fais de la vapeur comme une cocotte-minute.

Alors que je me croyais au bout de mes peines, un cairn m’indique qu’il faut continuer de monter


Un hameau, peu habitué au passage des randonneurs, si j’en juge à la réaction des animaux, met fin à ce calvaire (n’exagérons rien !!)
J’arrive alors sur un plateau d’où je peux admirer les nuages



Ou encore cet arbre isolé


Il me faut alors traverser une longue zone forestiére avant d’atteindre une route que je vais suivre pendant des kilomètres avec pour seule compagnie les bovins sous un ciel redevenu menaçant


Et en point de mire une croix en pierre, matérialisant la mi-parcours.
J’aperçois au loin dans le champ un attroupement humain, et dur la route une concentration de voitures stationnées.
Je ne pourrai donc pas fixer sur l’écran cette croix car elle est cernée par ce groupe au milieu duquel un guide fournit moult explications, sur l’histoire de cette croix comme je le suppose.

Peu de temps après un groupe de sapins me fournit l’ombre ou éventuellement l’abri en cas d’intempéries pour me restaurer.
Finalement c’est de l’ombre dont je profiterai….




 Je repars à travers de vastes pâturages, où il n’est pas rare de passer auprès d’un buron




Au loin un refuge entouré de gros blocs rocheux


Et c’est une nouvelle montée vers un col avant de traverser une nouvelle longue zone forestière en pleine exploitation comme le montrent ces impressionnants tas de bois.


Ceux- là dressent leur silhouette décharnée 


qui se détache sur la vallée qui approche

Mais je m’arrête avant.
Finalement, je serai passé à travers toutes les gouttes, j’aurai même vu un peu de soleil !!!


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