Après
les occupations d’usage pour ne pas jeûner ce midi, je quitte Pamiers sous un
soleil limpide et sur un terrain plat qui colle au cours de l’Ariège.
Mais
le calme est de courte durée, il faut attaquer une rude montée dans les bois et
à chaque virage, alors que je crois tenir le sommet, je m’aperçois qu’il s’est
encore éloigné !!!
Après
une demi-heure de ce régime, c’est un peu de descente et la récompense sous la
forme d’une vue majestueuse sur… les Pyrénées
Ensuite,
le chemin est plus tranquille, en ce qui concerne la topologie car je dois affronter
6chiens qui, aux abords d’une ferme s’amusent, de loin pour certains, à
effrayer le pèlerin…à la fin, il n’en restait plus que deux mais, bien sûr je
suis sorti vainqueur de ce duel qui n’a, bien sûr, pas eu lieu, mes adversaires
ayant déclaré forfait à la vue de mon allure décidée !!!
Peu
après, ce fut plus tranquille, avec un troupeau de vaches, des Gasconnes, à la
robe gris bleu
Celle-ci
a voulu me montrer son meilleur profil en tournant au dernier moment !!!
Je
suis étonné par l’aspect de ce champ, j’ai plutôt l’impression d’avoir été transporté
dans un pays d’Asie.
Du
haut d’un lacet, je suis impressionné par la taille de ce troupeau de brebis
que j’aperçois aprés une longue montée moins rude que celle du début de matinée
mais encore plus interminable.
Ayant
très mal évalué la trajectoire du soleil, cette pause fut réduite au strict
minimum, car l’ombre a disparu plus vite que prévu et la chaleur était
intenable.
Cette
verdure est étonnante, surtout lorsqu’il règne une telle chaleur.
Heureusement,
le cours de la Gabre apporte un peu de fraicheur
Je
suis soulagé d’arriver à destination, le dessous des pieds en lambeaux, je vais
tenter un remède différent des Compeed car les ampoules se sont étendues et,
demain, j’ai encore une belle étape…
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