Journée
sous le signe de la grisaille, brouillard, humidité contrairement aux prévisions
météo d’hier.
Le
parcours pourrait se résumer en montée du col du Portet d’Aspet, puis
redescente vers Juzet d’Izaut, terme de la journée….
Après
mûre réflexion, vu l’état de mes pieds, je choisis de suivre la route
goudronnée au détriment du GR78 qui aurait été plus rocailleux et plus glissant
suite aux pluies de la nuit.
D’ailleurs,
c’est aussi l’option prise par un couple de randonneurs qui logeait au même
endroit que moi hier soir et que je vais retrouver encore ce soir. Idem pour 3 randonneurs
Italiens plus aguerris et c’est surtout çà qui me rassure, car, jusqu’à présent,
j’ai eu la faiblesse de me considérer comme un bon marcheur et l’idée de
chercher la facilité ne me plaisait pas beaucoup, ayant tendance à l’interpréter
comme un signe d’avancement dans l’âge avec les pertes de capacités physiques
associées et tout cela j’ai beaucoup de mal à l’envisager.
Revenons
à des choses plus terre à terre….
Un
dernier regard sur ce torrent qui a bercé ma nuit
Une
pancarte qui me fait sourire et penser qu’un de nos deux chiens est particulièrement
désagréable en ce moment et se livre à ce genre d’exercice à l’intérieur !!
En
parlant de chien désagréable, en quittant St Larry, un vieux et moche, allongé
sur la route a voulu vraiment d’attraper les mollets et je ne dois ma « survie »
qu’au guide de randonnée que j’ai brandi comme repoussoir.
Changement
de département dans la montée….. je croyais trouver le soleil qui va avec l’accent
Mais
c’est surtout le brouillard et l’humidité…
D’ailleurs,
je garderai ma polaire toute la journée ce qui est extrêmement rare
Après
deux heures de marche, je franchis le col.
Tout
le long de la montée, le bitume était rempli d’inscriptions encourageantes pour
les coureurs cyclistes en alternance avec des slogans anti-ours.
Un
petit air printanier avec ces fleurs sur le bord du talus
Suivi
de quelques réminiscences automnales
Une
trouée dans les arbres me permet d’apercevoir les sommets embrumés.
Toujours
dans la descente, une stèle à la mémoire du cycliste Italien Fabio Casartelli,
décédé dans une chute en 1995.
Toujours
quelques visions embrumés pour ne pas changer.
Il se
fait tard et, avec l’humidité ambiante, c’est difficile de trouver un coin
propice au repas, finalement, je jette mon dévolu sur le muret qui borde la
route, surplombant ce cours d’eau.
Ayant
sorti mes pieds des chaussures pour les délasser (les pieds, bien sûr) après
avoir délacé ces dernières la reprise de
la marche est plus facile.
Encore
quelques kilomètres dans la grisaille
Un « ravissant »
tableau de chasse
et quelques minutes après 14 heures, je reçois un accueil plus
que chaleureux à la chambre d’hôte où nous serons, aujourd’hui, 6 marcheurs hébergés.
Je
vais profiter de cet après-midi tranquille pour reposer mes pauvres pieds en
attendant la journée de demain.
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