Aujourd’hui,
vous aurez deux récits pour le prix d’un car hier au gite communal de l’hôpital
St Blaise il n’y avait pas une ombre de réseau pour pouvoir poster !!
Je
vais commencer par ce que j’ai écrit hier soir…..
Départ
vers 9 h ce matin, il fait frais, un petit regard, pas de doute, les Pyrénées
sont encore là
Plus
loin dans la ville, cette étrange allée de platanes
La
sortie d’Oloron est un peu longue, la plaine est large et toujours dominée au
loin par cette masse qui, en son sommet capte les rares rayons de soleil.
Dans
le premier village traversé, je tombe en arrêt sur cette multitude de panneaux
solaires, chaque m2 de toiture est utilisé, que ce soit le hangar pour le
matériel agricole, la grange ou encore des bâtiments qui abritent des cultures.
Dans
le village suivant, c’est un peu moins contemporain avec cette porte en bois
Ou
cette glycine en fleurs
Les
kms défilent tranquillement , vu que la faible distance à parcourir
aujourd’hui, ce château va m’abriter du vent glacial pour mon repas de ce midi
et la sieste qui suivra.
L’après-midi
se passe sans encombres dans un bois aux sentiers boueux. Heureusement que la
période de chasse est terminée car nombreuses sont les palombières et le risque
associé de balle perdue.
Un
dernier ruisseau à franchir
et c’est l’hôpital St Blaise où je vais dormir en
gite d’étape, un dortoir de 8 lits que je vais partager avec 2 femmes. Il ne
faut pas nier le coté convivial du repas pris en commun mais cela manque
bougrement d’intimité. Chacun n’ayant pas non plus les mêmes habitudes pour
dormir… cela reste une expérience.
En
effet, mes deux colocataires se sont endormies respectivement à 20h30 et 21h,
ne voulant pas les gêner avec la lumière, je suis allé lire dans la partie
cuisine. Mais assis sur un banc, ce n’est pas le même confort que sur un lit et
surtout si je rajoute le bruit infernal d’un distributeur d’aliments qui se mettait
en route, comme un frigo, mais en beaucoup plus fort, à intervalles réguliers.
Donc à 22h, je prenais la direction de mon lit, alors qu’habituellement je m’endors
vers 23h30. Mais, ce que je n’avais pas remarqué avant, c’est qu’une lumière indiquant
la sortie de secours apportait un éclairage conséquent dans la pièce. Pour couronner
le tout, comme j’avais oublié d’emporter ce qu’on appelle communément un sac à
viande, j’ai dormi uniquement sous la couverture bordée tant bien que mal et
dans la nuit j’ai eu froid.
Finalement,
je me suis réveillé plusieurs fois dans la nuit et à 7 h, je me suis résigné à
me lever. Les ingrédients disponibles pour le petit déjeuner étant réduits à
leur plus simple expression c’est en ayant avalé un bol de thé, une tartine ce
vache qui rit et un kiwi que je suis parti à 8hpour une étape de 17 kms mais
quand même 700 m de dénivelé.
Je
vous montre quand même une photo de l’église prise hier sous le soleil
Ce
matin, c’est la grisaille qui prévaut et il fait très frais, en plus l’estomac faiblement
rempli d’enthousiasme pas les muscles des jambes.
Je
croise un homme qui, affairé devant une ferme me regarde fixement. J’imagine, à
tort, qu’il a envie de parler, grave erreur car lorsque j’engage la
conversation sur un sujet hautement délicat, la météo, il me répond « j’sais
pas ». je n’insisterai pas.
Le
ciel et l’horizon se dégagent un peu
Je
suis obligé de puiser dans ma réserve de délicieuse pate à tartiner si je veux
tenir le choc car le chemin ne traverse que des hameaux sans commerces.
J’ai
plus de succès dans mes tentatives de nouer un contact avec la population
locale, d’abord avec un agent de l’ONF puis avec des paysans transférant leurs
vaches d’un champ à l’autre.
Dans
le premier cas, c’est moi qui le sollicite pour savoir ce qu’il fait avec à la
main un drôle d’appareil. Il m’explique que cela sert à délimiter des parcelles
. Du coup, il s’intéresse à mon parcours.
Pour
les seconds, d’eux même, ils ont eu envie de savoir ce que je faisais.
De collines
en collines, j’ai progressé sur le chemin et pour ne pas arriver trop tôt, je m’arrête
dés 11h30 sous un chêne qui, par un temps ensoleillé, m’aurait procuré une
ombre salutaire.
Je repas
plus vite que prévu car j’ai froid.
Je
continue à traverser de vertes ondulations avec aussi toujours beaucoup de
troupeaux.
Pour
finir, une longue descente vers Mauléon, baigné par le Saison.
Il n’est
pas 14h30 et je prends possession de ma chambre avant d’aller découvrir la
ville qui ne m’a pas dévoilé beaucoup de charmes.
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