Une
journée sous le soleil, contrairement aux prévisions météo, un kilométrage
moyen mais pas mal de dénivelé avec deux cols à franchir. Pas de rencontres d’humains
sur le chemin mais des conversations canines. Et puis, çà sent la fin car
demain je marche jusqu’à St Jean Pied de Port et j’y prends le train pour le
retour au bercail.
Donc
voici les premières images à la sortie de Mauléon.
Comme
je m’éloigne du centre ville, je vois un chien qui traverse la rue devant des
voitures pour rentrer dans un garage, comme à la recherche de quelque chose ou quelqu’un.
Mais il ressort aussitôt et continue à chercher de droite à gauche…..
Finalement, il me devance sur le chemin, empruntant le GR comme s’il connaissait.
Au bout de quelque temps, il m’accompagne vraiment car lorsque je m’arrête pour
une photo, il s’arrête aussi et reviens même sur ses pas.
Il me
fait penser au setter que nous avons eu, se roulant dans la saleté, narguant
ses congénères lorsqu’ils sont enfermés etc….
Je
lui parle, l’incitant à revenir vers Mauléon car je n’ai pas envie qu’il s’éloigne
de ses bases. En traversant une ferme, un chien calme mais manifestement pas
décidé à le laisser passer met fin à cette compagnie.
A l’entrée
d’un bois, ce panneau qui ravira les adeptes de la chasse, il faut prendre
garde en permanence , sans commentaires.
Je commence
à redescendre après ce premier col.
Les
noms des hameaux ou villages ont des consonances basques.
Je m’arrête
près de cette rivière pour combler un petit creux de milieu de matinée.
C’est
alors qu’entre en scène ce second toutou, intéressé par ma « gamelle »,
qui est venu s’asseoir près de moi pour me faire comprendre que je pourrais être
chic et partager ma pitance.
Un
regard en arrière
Et le
second col m’attend
Je
mesure la progression à la hauteur que j’ai prise.
Je m’arrête
à l’ombre pour le repas de midi, cette fois. Il fait frais et j’ai du mal à
faire la sieste.
L’ascension
continue régulièrement
Le
chemin change de versant
Et c’est
le col avant une descente à pic et en lacets.
Pour
suivre le cours d’un torrent et arriver à St Just Ibarre, où il n’y a pas grand-chose
mais quand même une auberge où je vais passer ma dernière nuit loin de chez
moi.
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