Petite
journée par la distance à parcourir mais aussi par le temps mitigé (le soleil
ne s’est que très peu montré en milieu de journée) et puis après les points de
vue d’hier la marche dans la vallée du Gave de Pau parait forcément plus terne.
Un
petit retour sur la soirée d’hier…. J’ai mangé à la chambre d’hôte où je
logeais. Cela peut-être l’occasion d’échanges enrichissants, de découverte de l’autre.
Parmi les convives d’hier, il y avait un monsieur avec qui j’ai parlé presque exclusivement
mais cela m’a laissé un goût amer. Il faut dire que tout a commencé par l’affirmation
selon laquelle il y aurait en France 15 millions d’étrangers !! Je ne
rentrerai pas dans le détail mais le pire c’est que mon interlocuteur était
instruit et cultivé.
Bon
revenons à nos moutons, début de la journée de marche vers 9 h par une
traversée de Lourdes où nous avons séjourné l’été dernier ce qui explique que
je ne m’y suis pas attardé.
Toujours
Bernadette en super star
Une
rue vers la grotte
Un
peu d’apparat
Et le
chemin commence à longer le gave de Pau par une zone boisée qui, cet été,
ressemblait à des toilettes à ciel ouvert…. Depuis un grand nettoyage a été
fait !!!
Je
traverse le gave au hameau de Rieulhés
avant
de prendre un peu de hauteur
Pour arriver
à St Pé de Bigorre qui, en cette fin de matinée d’un samedi, est une ville
morte.
Qui recéle quand même quelques originalités comme ces jardins perchés qui donnent accès au
gave.
Dont la
plaine s’élargit
Avant
de passer par les grottes de Betharram.
Je m’installe
pour manger en face de cette usine hydroélectrique dont le bruit ne m’empêchera
pas de m’assoupir.
Il reste
encore quelques km avant le terme de cette petite journée.
Lestelle-Bétharram
présente ce beau pont
Son église
A peine
le temps de les voir et il faut grimper par un chemin de croix pour changer de
vallée
Au passage
d’un hameau voilà ma nouvelle silhouette
Le
panorama est davantage montagnard
Depuis
la fin de matinée, je suis en Pyrénées Atlantiques et ces brebis vont
contribuer à fabriquer de l’Ossau Irraty
J’ai
trouvé cet arbre majestueux ou peut-être était-ce l’instant qui a fait que je l’ai
remarqué plus qu’un autre.
Dans
un champ, toutes les vaches avaient des cornes aux formes originales mais
aucune n’a daigné poser pour moi préférant le goût de l’herbe tendre.
Je franchis
l’Ouzom
Le
ciel est menaçant,
il est temps d’arriver à l’hébergement, en pleine campagne,
accueilli par 3 chiens avides de caresses
Bienvenue au Béarn , je suis passé au gîte du Presbytere d'Asson en éspérant t'y voir, malheureusement tu avais fait un autre choix. Je te souhaite de bien poursuivre cette magnifique randonnée.
RépondreSupprimerAldo Marcon