Voilà,
le dernier des 18 jours de cette randonnée est arrivé….
La
nuit n’a pas été très bonne car hier soir j’étais frigorifié, n’ayant pas
réussi avant le repas à ouvrir le radiateur de la chambre. Lorsque j’y suis
arrivé, après manger, il a fallu beaucoup de temps pour réchauffer la pièce. Du
coup, lorsque je me suis endormi, il faisait encore froid mais je me suis
réveillé parce que j’avais trop chaud. Ensuite, c’est le téléphone de l’auberge
qui sonnait en pleine nuit.
Donc
lever un peu avant 7 h pour un petit déjeuner, assez frugal, une demi-heure
après et en route à à peine 8 h, sachant que j’avais un train à St Jean Pied de
Port à peu avant 17 h.
Le
soleil commence à peine à éclairer les montagnes qui entourent la vallée.
Au
fur et à mesure de mon avancement, je mesure la progression du soleil.
Tiens,
pour les amateurs de Citroën, une deuche bien à l’abri sous son tas de bois.
A 8 h
30 il fait déjà chaud et la tenue de rigueur c’est chemise et chapeau sur le
crâne déplumé et ce, D’autant plus, qu’une longue montée va commencer….
Un
petit coup d’œil sur ces fleurs
Puis
sur ce cours d’eau et….. c’est parti.
La
vallée s’éloigne petit à petit
Arrivé
en haut du col, des oiseaux de proie effectuent un gracieux ballet au dessus de
la vallée, surement à l’affût d’une bonne prise.
Et
c’est la redescente vers la dernière vallée avec au bout St Jean le Vieux, puis
St Jean Pied de Port.
Au
fil de ma progression, je m’aperçois que je serai arrivé bien avant l’heure de
mon train. Par téléphone, Sylvie me renseigne. J’ai un train plus tôt pour
Bayonne et la correspondance qui va bien par le TGV.
Encore
un cours d’eau à St Jean Le Vieux où je m’arrête à la mairie où une personne a
la gentillesse de bien vouloir imprimer mon billet de TGV acheté mercredi soir
par internet.
J’accélère
la cadence car ces billets, il va falloir les échanger pour avancer mon départ.
Entrée
par la porte St Jacques
Descente
de la rue principale où tout est dédié au pèlerin !!!!!
Encore
quelques pas et c’est la gare….
Pour
le billet jusqu’à Bayonne, pas de souci car les machines sont en panne et donc
il n’y aura pas de contrôle me dit l’employé de la gare.
Pour
la suite, c’est plus subtil, j’ai un billet IDTGV, échangeable seulement en
ligne… donc sur le banc devant la gare, je m’y emploie, sans succès.
Je
mets cet échec sur le compte de ma sénilité naissante et j’obtiens un numéro de
téléphone où je suis rassuré sur l’état de mes neurones mais pas sur mes
manœuvres de changement de train.
Je
vais la faire simple, IDTGV c’est une agence de voyage, filiale de la SNCF mais
qui n’a pas de places dans tous les trains donc le billet est échangeable, en
théorie seulement…
Voilà
pourquoi en ce moment je rédige ce dernier texte sur un banc à Bayonne en
attendant mon train de 18 h 25….
C’est
aussi l’occasion de faire le bilan de cette randonnée.
Les
paysages étaient superbes, les populations aimables et accueillantes comme j’en
ai rarement rencontré.
Je ne
vous ai pas toujours tenu au courant de l’état de mes dessous de pieds mais
j’ai bien des fois été tenté d’abandonner tellement j’avais mal. Il m’a fallu
10 jours d’applications bi quotidienne de pommade cicatrisante pour sentir un
début de mieux.
Du
coup cela m’a gâché un peu le plaisir mais , au bout du compte j’ai la
satisfaction d’avoir été jusqu’au bout. Je crois que j’aurais mal vécu un
nouvel arrêt prématuré après celui de septembre dernier.
Un
dernier point positif, c’est la pluie qui s’est rarement montrée….