Pour les accros de ce blog, s’il y en a, pour une fois je
rédige mon compte-rendu quotidien en soirée car en fin d’après-midi je suis
allé trainer dans Amboise et j’en ai profité pour me restaurer avant de
rejoindre mon clavier.
Journée en demi-teinte, commencée sous la grisaille et après
une brève apparition du soleil, averses entre 10 h et 14h et nouvelles averses
pour finir la journée en beauté.
J’ai toujours des soucis avec mes jambes que je traine plus qu’elles
ne me propulsent, ce qui est un comble, dire qu’il y a un an il m’arrivait de
faire des étapes de plus de 40 kms. En plus ce soir j’ai une douleur du genre
tendinite au niveau du coup de pied droit…..j’espère que ce ne sont pas les symptômes
annonciateurs de l’admission dans la tribu des « tamalous ».
La journée a commencé par un copieux petit-déjeuner et en
sortant de l’hôtel, bien cachée au milieu de sages berlines, cette MG.
Je franchis le vieux pont de Candé
Sur le Beuvron
Et le chemin serpente gentiment le long de cette rivière,
puis le long de la Loire jusqu’à Chaumont sur Loire où la pluie me surprend
alors que j’arpente la rue principale pour refaire le plein de nourriture.
Le temps d’admirer cet alignement de fleurs non loin de la
Loire
Et j’enfile le premier niveau de protection anti-pluie
(emballage du sac à dos et vêtement de pluie). Au bout de quelques kilomètres,
il s’avérer qu’il faut passer au stade supérieur, à savoir poncho.
A partir de là, le chemin me semble interminable, entre
indications loupées, terrain bourbeux, etc….
Il est presque 13 h lorsque je stoppe sans avoir avancé
comme je j’espérais. Heureusement, telle une apparition miraculeuse, au milieu
de nulle part se trouvent un banc et une table en ciment qui ne seront pas trop
mouillés pour accueillir mon délicat fessier.
J’écourte au maximum cet arrêt pour rattraper le temps perdu.
J’ai quand même le temps de voir cette multitude de fruits
qui doivent être des coings
Ou encore cette demeure que j’ai envie de qualifier de « médiévale »
Même si le temps s’est amélioré, les derniers kms sont
pesants dans tous les sens du terme, un fort vent de face, un chemin herbeux et
défoncé passant au milieu de mornes zones d’activité
Heureusement, les premières maisons anciennes d’Amboise
apparaissent
et surement la plus célèbre, le manoir du Clos Lucé, dernière
demeure de Léonard de Vinci
Avec son parc
Et sa statue en ville
Amboise, c’est aussi un château
Et une horloge
Mais aussi de drôles d’inscriptions sur les façades des
magasins (sans commentaires)
Comme la ville est très touristique, les commerces de bouche
ne sont pas spécialement visibles, j’ai été obligé de me renseigner auprès de « locaux »
au teint bien rubicond et aux yeux injectés de sang, pas possible de se tromper !!!
Avant de repartir vers mon travail quotidien, j’ai jeté mon
dévolu sur un bar à vin faisant aussi restaurant. Le propriétaire est
viticulteur et a ouvert cet établissement pour faire la promotion de sa
production, m’a-t-il expliqué.
Voilà, à demain pour la suite du chemin, si mon corps ne se
rebiffe pas de trop.
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