J’aborde aujourd’hui la seconde semaine de cette randonnée
le long du GR3 sous un ciel qui semble prometteur.
Je prends le petit déjeuner, pas très consistant, en
compagnie de la propriétaire de la chambre d’hôte et c’est l’occasion pour elle
de me raconter sa vie. Cela fait aussi partie du chemin ces rencontres !!!
Ensuite direction le centre-ville où je suis obligé de faire
littéralement le siège du seul charcutier ouvert en ce lundi. En effet, il est
dans son arrière-boutique, ayant oublié d’ouvrir le magasin et il m’a fallu
secouer la porte pendant plus de 15 minutes avant qu’il ne daigne apparaître.
Par contre toujours pas d’épicerie et ce n’est qu’en
arrivant à Candé sur Beuvron, terme de ma journée, qu’à un endroit tout ce qu’il
y a de plus improbable, j’ai trouvé mon bonheur sous la forme de nutritives
bananes indispensables pour le petit creux de milieu de matinée.
Pour revenir au chemin, avant de retrouver le GR3, je dois
revenir sur mes pas sur 4 kms le long d’une route encore plus passante qu’hier
en ce lundi matin.
Un petit chemin ombragé me mène alors à Cellettes, après être
passé derrière le château de Conon
et longé son mur d’enceinte.
A Cellettes c’est le premier contact avec le Beuvron, mais
pas le dernier !!!
A la sortie de ce bourg, c’est une plongée dans la forêt et
ses chemins où le soleil joue à cache-cache avec les feuillages
C’est lundi, et je croise encore quelques cueilleurs de champignons.
L’étape du jour étant assez courte et facile, je cède à la
fatigue causée par la frugalité du petit-déjeuner et me pose avant midi sur un
banc auprès d’un large carrefour forestier en étoile.
Je commence par y faire un petit somme avant de me
restaurer. A l’issue de ce repas, je n’ai plus aucune réserve dans mon sac, le
pain est terminé, les fruits je n’en parle pas puisqu’ils me font défaut depuis
hier matin….
Je vois deux Anglaises en vélo, manifestement perdues, le
regard plein d’interrogations devant le panneau d’affichage et sa carte assez
succinte. Je leur propose mon aide dans mon Anglais le plus académique ( !!!)
vu que j’ai une carte assez précise. Mon offre ayant été repoussée assez
énergiquement, je n’insistais pas mais je ne pus cacher mon amusement lorsque
je les ai vues revenir sur leurs pas (ou leurs roues) parce qi’ elles s’étaient
fourvoyées…
En ce début d’après-midi le chemin se poursuit un peu en forêt
jusqu’à Chailles, au-delà de laquelle il va errer de hameaux en hameaux avec
tout ce que cela comporte comme surprises ou découvertes au détour d’un
croisement ou d’un virage….
Ce champ de roses appartenant
à la société horticole du Loir et Cher où tout un chacun peut apprendre à s’occuper
de ses fleurs
Le château de la Pigeonnière
Ou encore cet autre château ayant servi de résidence d’été
aux évêques de Blois
Cette pompe d’un genre assez fréquent à une époque désormais
révolue
Ou encore cet écriteau, marque de la lassitude de ses
auteurs
Je ne l’ai pas faite car vu la faible fréquentation du
chemin, cela ne m’aurai pas permis de m’offrir le gite ce soir.
Il est à peine 16 heures lorsque je passe dans l’ombre de l’église
de Candé
Avant de franchir le Beuvron et de me jeter sous la douche….
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