Une fois n’est pas coutume, ce matin réveil sous le soleil
et en route d’abord vers Chambord.
Plusieurs fois j’aperçois ce panneau et cela m’interpelle
car surement les chasseurs qui sont à l’origine de cet affichage doivent les
respecter ces bestioles !!!
Ça y est j’entre dans le domaine de Chambord
Par le pavillon de St Dyé
Le chemin serpente dans les bois qui filtrent un peu la lumière
du matin
Et soudain, il apparaît dans toute sa sophistication
écrasante
Je franchis ce vieux pont sur le Cosson
Pour en apercevoir les arrières avant que les hordes de
visiteurs n’arrivent.
Après ce passage éclair, j’arpente longuement la forêt,
croisant de nombreux cyclistes et je sors du parc de Chambord, par le pavillon
de La Chaussée Le Comte, cette fois.
Ayant épuisé mon stock de bananes, je décide de faire un
détour par Huisseau sur Cosson où des commerces (tops commerces même !!!)
sont annoncés à grand renfort de panneaux.
Las quand j’arrive sur place, de commerce il n’y a qu’un
café, on se croirait….. en Bretagne !!!!!
Ce détour m’aura quand même permis de constater que les
personnes croisées, que ce soit à pied ou en voiture sont plus amicales que jusqu’à
présent car elles m’adressent un petit signe de la main. Un véhicule s’est même
proposé pour d’avancer un peu sur le chemin, ce qui ne m’est jamais arrivé au
plus fort de la pluie.
Je me redirige donc vers la forêt que j’avais délaissée pour
un hypothétique ravitaillement.
J’avais presque oublié que le Val de Loire est aussi un pays
de vignoble (ceci explique peut-être cela).
Une forêt cela s’exploite comme en témoigne ce tas de bois
sans fin.
Vers midi, comme j’ai retrouvé la trace du GR et que l’environnement
me convient, pendant que d’autres partent à la cueillette des champignons, je m’accorde
une longue pause : restauration puis sieste.
En ce début d’après-midi, une fois sorti de cet
environnement boisé, je traverse hameaux et villages, un ensemble de paysages
variés.
Le Val de Loire, ce sont aussi des vergers de fruits
Je croise des personnes qui ont perdu leur chien,
malheureusement je ne peux leur donner aucune indication (cela me rappelle des
souvenirs !!).
Un peu plus loin, je croise un setter roux, véritable
réincarnation de celui que nous avons eu pendant quelques années. Tout y était,
la couleur, la vivacité, la difficulté à obéir….. là aussi que de souvenirs.
Cette promenade champêtre se termine par 4 kms sur une route
très passante car j’ai du m’éloigner du GR pour trouver une chambre à Cour
Cheverny.
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