Je me réveille, pour la première fois depuis plusieurs
jours, avec une vue depuis la fenêtre de ma chambre sur la mer baignée par le
soleil matinal. Ça vous motive, d’antan plus que l’arrivée à Morlaix c’est pour
demain.
Mon pied droit qui est décoré par une superbe ampoule, pas
très bien placée, me fait bien mal ce matin.
Le démarrage est donc un peu laborieux, heureusement il me
reste moins de km à faire que si je devais aller de Locquirec à Compostelle
comme le rappelle cette borne.
Au début, le chemin est gentiment vallonné, dévoile des
portions de mer avec un soleil rasant
, flâne même dans des sous bois fleuris,
découvre aussi des bancs de rochers…..
, flâne même dans des sous bois fleuris,
découvre aussi des bancs de rochers…..
Mais à partir de cette borne va commencer l’enfer. Dix
kilomètres de dénivelé digne d’un sentier de montagne (700m).
Heureusement, il y aura de superbes vues
et aussi une rencontre comme l’on ne peut en faire qu’en randonnant.
et aussi une rencontre comme l’on ne peut en faire qu’en randonnant.
Au creux d’un vallon, j’aperçois de loin un homme allongé
dans l’herbe. Le temps que je l’approche, il s’était remis sur ses pieds et
remballait son matériel de peinture… vous l’aurez compris, c’était un artiste,
professionnel et qui, si j’ai bien compris, vit bien de son art. Ceci n’empêche
pas une certaine générosité puisqu’il anime une école de peinture gratuite dans
la région.
Nous avons discuté une première fois, assez longuement puis il m’a fallu reprendre ma route.
Nous avons discuté une première fois, assez longuement puis il m’a fallu reprendre ma route.
Pas loin d’une heure plus tard, alors que j’avais fait ma
pause casse croute, je l’ai retrouvé à un autre endroit où il était en train de
se poser. Nous avons réengagé la conversation, et finalement échangé nos coordonnées
et je suis invité à passer le voir quand je veux.
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