Hier soir, malgré le vent glacial, j’ai trainé un peu dans
Paimpol, plus vivante que les villes étapes qui m’ont accueilli précédemment.
Je ne me lasse pas d’admirer les bateaux à quai sous le soleil, ils sont pleins
de promesses d’ailleurs, d’aventure, d’inconnu.
Pour me changer du sandwich, même délicieux, du midi je me
suis fait plaisir en m’asseyant (pas seulement !!) à une table
gastronomique. Je ne vous décrirai pas le menu comme quand j’étais enfant en
colonies de vacances…..
Ce matin, quand il a fallu reprendre le chemin, le vent m’a
paru encore plus saisissant qu’hier. Du coup, j’ai marché avec ma polaire pendant
près de 2 heures, ce qui est assez inhabituel.
J’aime cette image saisie à la sortie du port, le vieux
bateau tout délabré qui sert encore au plus jeune !!!
Après avoir frôlé la houle, le sentier rentre un peu dans
les terres pour prendre de la hauteur par rapport à la baie de Paimpol et c’est
un ravissement pour les yeux avec des myriades de fleurs colorées mais aussi pour
les narines avec des senteurs très printanières qui éclatent sous le soleil.
Ne voulant pas engager de débats sur les espèces florales
rencontrées, je me suis abstenu de les immortaliser par contre, voilà un bien
joli calvaire.
Le terrain n’est pas trop accidenté ce matin, le calme de l’anse
de l’Aunay, met en condition pour le panorama sur les iles de Bréhat qui va
envahir mon champ de vision pour un moment.
Mais avant, il faut passer par là
Clin d’œil à un ancien collègue, Breton, avec qui j’ai fait
beaucoup de déplacements professionnels et je me souviens encore des fou rires
lorsque des Japonais essayaient de prononcer son nom.
Et voilà les fameuses iles de Bréhat sous toutes les coutures
et battues par le vent. Depuis le début, c’est la première fois que je croise
autant de personnes en un même lieu, en l’occurrence les abords de l’embarcadère.
Je m’éloigne bien vite de ces hordes de touristes et, la
faim pointant le bout de son nez, je m’attable, en plein air, non loin du joli
petit port de Loguivy.
L’après-midi va être consacré à la remontée de l’estuaire
qui mène à Lezardrieux. Au début la vue est dégagée mais rapidement le parcours
s’enfonce dans le sous bois en une succession de montées et de descentes plus
abruptes les unes que les autres.
Avant de tomber dans les bras du bien nommé hôtel du
littoral (vue magnifique), il me fallut franchir une dernière épreuve
initiatique. En l’occurrence affronter 3 molosses que leurs maîtresses croyaient
sanguinaires….. mais il n’en était rien ce ne furent que des agneaux, au grand
soulagement de celles-ci.
Voilà, 5 jours de marche se sont achevés aujourd’hui, j’ai l’impression
que je vais arriver à vivre avec cette douleur au pied, moyennant 3 massages d’anti-inflammatoires
par jour. Coté ampoules, il semble que le tannage quotidien de la plante des
pieds 3 semaines avant le départ ait porté ses fruits…..
encore une belle journée et de superbes photos! tu vas pouvoir aquarelliser à fond les ballons!
RépondreSupprimerTu pourrais pas nous mettre le nombre de kilometres pas jours? Juste histoire de se faire une idée... J'adore ton voyage! j'adorerais pouvoir en faire autant quand je serai libérée de mes obligations maternelles.