Petite étape d’une vingtaine de kms au programme …..
Lorsque je me lève, je vois que le sol est mouillé mais en
tendant la main par la fenêtre, aucune trace d’humidité… je peux donc aller
déjeuner serein.
Mais quand je sors avec le sac sur le dos, c’est une autre
histoire, une pluie qui ne mouille pas le Normand tombe du ciel. Donc après les
courses d’usage, j’emballe quand même le sac à dos.
C’est donc sous un ciel gris que je passe devant l’église de
Barfleur
et en passant sur le quai à l’arrière, je vois mon premier
objectif :le phare de Gatteville.
Ce volatile tenté de m’expliquer quelque chose mais en vain,
nous ne parlons pas le même langage.
D’ailleurs, hier soir le même ou tout du
moins un lui ressemblant étrangement avait la même attitude. Il s’adressait à
un homme qui m’a dit être vétérinaire en retraite, mais la compréhension
semblait tout aussi difficile.
En s’éloignant de Barfleur je passe devant le moulin de Crabec
et dans le havre du même nom, des oiseaux se baignent.
Là, au moins je suis prévenu des risques encourus.
Et voilà le phare avec ses 365 marches
Et un peu plus loin, un port où je venais pêcher
Sur la route que j’empruntais en vélo pour m’y rendre, même
la bosse juste avant d’arriver subsiste et, en la voyant je ressentais la
sensation que j’éprouvais en y passant à l’époque.
Pour poursuivre dans le genre « Nostalgie » je suis
remonté jusqu’au bourg de Gatteville, là où nous étions allés en vacances chez une
cousine de ma mère en 1970…..
La maison n’a pas changé du tout. J’avais l’intention de
sonner pour savoir si la maison était toujours dans la famille, mais les volets
étaient clos.
Un monsieur passant par là, m’a donné des nouvelles, la
maison a été vendue et, ce que je savais, 2 des 3 cousins sont morts.
Je reprends le cours normal du chemin et la vraie pluie me
tombe dessus… je ne peux pas faire autrement que de me couvrir car c’est une ondées
qui dure.
Heureusement à l’heure de midi, le soleil a chassé ces
vilains nuages et je peux me prélasser à Néville, dans ce paysage chaotique
fait de bunkers.
Comme j’ai le temps, je m’arrête 2 heures.
Le parcours de l’après-midi se fera entre d’un côté des
mares habitées par de nombreuses espèces d’oiseaux
Et de l’autre de petites criques où les derniers vacanciers
profitent du soleil et de la grande bleue.
Ayant pris mon temps, il est 5 heures lorsque j’arrive au
Fort du cap Levi, magnifique ancienne bâtisse militaire transformée en chambres
d’hôte.
avec une vue sur la rade de Cherbourg
J’ai du sauter encore dans mes chaussures pour aller me
restaurer et maintenant je vais tenter de trouver de la connexion dans la cour
venteuse.
merci Pierre de nous faire découvrir le Cotentin, tes racines ... les paysages sont toujours aussi beaux et les récits accompagnés d'une note d'humour.
RépondreSupprimerbonne journée pour demain avec 33,5 km au programme !