Hier, j’ai été choyé par des hôtes, Pascale et Jean Claude, qui m’ont servi à manger, préparé le petit
déjeuner et donné de quoi manger pour ce midi…
Je les quitte ce matin, en leur souhaitant des jours
meilleurs car Pascale a fait un AVC, en février dernier, et reste partiellement
paralysée du coté droit et a encore du mal à s’exprimer.
Il y a encore pas mal de brume de chaleur sur les champs
environnants
Puybelliard est encore désert, il faut dire que l’absence de
commerce y est surement pour beaucoup.
L’église a un style particulier
La campagne est assez plate et j’y vois au loin une ville
importante, c’est un marcheur que je croise qui m’explique que c’est Chantonnay
que j’aurais du traverser, au prix d’un écart de plusieurs km si je n’avais pas
déjà eu mon repas de ce midi…
J’observe l’arrosage du mais dans un champ le long de la
route qui est annonciateur de grosses chaleurs pour la journée
Plus loin je travers une rivière qui donne une touche
bucolique dans un paysage qui, même s’il se pare de quelques vallons, reste
bien plat
Je traverse le seul hameau que je vais croiser de la
journée, j’avais prévu s’y faire une petite halte à l’ombre en ce milieu de
matinée, vu que l’étape du jour est assez courte. Hormis un banc sur un terrain
privé, sur lequel je n’ose poser mes
fesses, point d’endroit propice …..
Il y a quand même cette vétuste bicyclette perdue dans
la verdure
Je pousse donc un peu plus loin et, vers 11h30, je trouve
une entrée de bois privé pour une longue pause.
Après quoi, le chemin serpente dans des bois, longe des
fermes d’où une rare vie s’échappe.
Un petit pont construit par des randonneurs, franchit un
ruisseau pas très fourni en eau.
A un carrefour, mon œil est attiré par l’étiquette jaune
expliquant ce qu’est cet objet :un four utilisé pour faire du charbon de
bois pendant la dernière guerre, je suppose que c’était pour les voitures à
gazogéne…
Le chemin continue à s’étirer tranquillement, je suis
impressionné par la taille de ce bovin à l’allure paisible dans son champ
Au détour d’un virage, j’aperçois quelques maisons, et selon
mon plan, je ne dois pas être loin de mon hébergement….ce que me confirme une
pancarte.
La personne qui doit me loger est absente mais elle a laissé
toutes les indications pour que je m’installe.
Quand elle revient, je suis couché, j’ai fait quelque
lessive et nous entamons un bavardage avant que je ne termine ce récit.
L’étape a été courte avant celle de demain qui sera plus
consistante, 40 km….
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire