Hier soir, la chambre d’hôte se trouvait 3 kms au-delà de
Boissy Maugis et, malgré tout, je pensais retourner au village pour mon repas
du soir. Mauvaise nouvelle, les 2 restaurants ayant bien travaillé tout l’été,
ils sont fermés pour vacances……mais bonne nouvelle le propriétaire de la
chambre me propose de me faire à manger.
Finalement, nous avons partagé le repas du soir, nous sommes
de la même génération et nous avons philosophé sur la vie en s’appuyant sur nos
expériences respectives.
En faisant preuve de patience, j’ai enfin pu vers 22h capter
des ondes non pas maléfiques mais porteuses de ce message quotidien ce qui
explique qu’il vous soit parvenu plus tardivement qu’à l’habitude.
Ce matin, mon premier geste, dès l’ouverture des paupières,
consiste à regarder le ciel à la fenêtre et je ne suis pas déçu…il pleut !!!!
Aujourd’hui, c’est une petite étape, c’est décidé je vais
flâner en chemin, un dernier regard pour les chevaux du propriétaire qui se
gavent de pommes.
Sur la route vers Boissy Maugis, je m’arrête pour parler à
un cheval
A la sortie du village, je croise la voie verte, ancienne
voie de chemin de fer qui a été reconvertie en chemin où cohabitent marcheurs
et cyclistes.
En chemin vers St Maurice sur Huisne, mon œil est attiré par
cet arbre mort au milieu d’un champ.
A la sortie du bourg, c’est une rude montée qui permet d’avoir
une vue à la fois sur St Maurice mais aussi dans le fond sur Boissy.
Mon parcours rejoint le GR22 et longe le bois de Sublaine
par la gauche, alors que de l’autre côté, il y a quelques hameaux disséminés
dans la verdure d’où s’échappent des bruits de basse-cour.
Je fini par rentrer dans ce bois et un ciel de verdure me
met à l’abri de la pluie tout en me conservant comme dans un sauna, c’est un
peu les tropiques en Normandie.
Lorsque j’en ressors, c’est pour atteindre Colonard Corubert,
bourgade le long de la D920, vide de tout commerce et, la pluie aidant, comme
désertée par la vie.
Je trouve un endroit propice à la pause de midi, un peu à l’écart
derrière l’église mais aucun des bancs n’est positionné pour échapper à la
pluie, si rare dans ces contrées. Je m’installe donc le long du mur de l’église,
avec un sapin comme parapluie (vous pouvez admirer l’installation pour tenter
de sécher un peu les chaussettes passées à la lessive hier soir).
En repartant la route grimpe et permet d’admirer une large
perspective
Tandis que sur le bord de la route se dresse une borne dont
je n’arriverai pas à connaître l’origine ????
La route serpente entre des hameaux et traverse quelques
villages plus importants : Courthioust et St Ouen de la cour.
A la sortie de ce dernier, c’est une plongée dans une forêt
aux larges allées, pour ressortir après quelques kilomètres au pied de Bellème érigée
fièrement au-dessus du chemin.
J’y rentre par une petite rue en pente raide. L’après-midi
ne faisant que commencer, j’en profite pour déambuler dans les rues tracées au
milieu de vieilles pierres et aussi pour repérer les commerces et même faire le
gourmand.
Je sors de la ville pour retrouver mon étape du jour
he je ne savais pas que tu parlais cheval! ;)
RépondreSupprimerJe constate que la disussion philosophique que tu as tenue avec le cheval l'a laissé sans voix ...
RépondreSupprimerjulien