Dernière journée de marche ponctuée par de fréquentes
averses mais pas de difficultés particulières pour atteindre Bayonne, terme de
ces 15 jours sur le chemin de St Jacques.
Ce matin, comme les autres jours, je me réveille à 7h30 mais
je m’empresse de replonger dans le sommeil et c’est à 8h20 que j’émerge
définitivement.
Comme il y a une charcuterie ouverte à deux pas et que je me
trouve tout près de la sortie de Capbreton ce sera sans conséquences sur mon « tableau
de marche ».
Comme prévu, le ciel est gris et le sol détrempé donc
protection du sac et du marcheur obligatoires.
Après quelques centaines de mètres dans la ville, le chemin
se poursuit sur une piste cyclable, une fois franchi ce large cours d’eau.
La proximité de l’océan se fait sentir par la succession de
campings, déjà en partie occupés en ce début de week-end prolongé. Malgré l’heure
encore matinale, me parviennent des sons de d’activités collectives, du genre « aquagym »
ou autres mouvements de foule.
Une autre marque des excès de la civilisation, cherchez l’erreur,
la poubelle n’était pourtant pas loin !!!!
Le chemin pique vers l’océan, passant devant ces arbres qui
baignent dans l’eau.
C’est le moment choisi par la pluie pour redoubler, dommage
j’avais imaginé me poser sur cette plage pour manger.
Après une longue marche dans les dunes, je retrouve les
habitations dans les rues du Boucau.
La ligne de chemin de fer se trouve juste derrière les
maisons avant de la franchir sur cet étrange pont.
Bientôt, je vais longer l’Adour avec ses oiseaux
Ses bateaux
Et puis après la traversée d’une zone d’activité c’est le
panneau magique
Ce premier pont relie les deux rives de l’Adour
Mais pour le moment je vais rester sur la rive droite
Avant de traverser en vue de la cathédrale
Et de passer devant St Léon
Le quartier piéton autour de la cathédrale est animé pour un
jour férié. Des artisans d’art exposent dans le cloitre.
Après une balade dans les rues de la ville avec ma moitié et
les deux quadrupèdes, direction le gite en pleine campagne où nous allons
séjourner jusqu’à lundi matin.
Voilà ma tête après 15 jours de marche !!!!
Le parcours n’a pas été trop difficile, les paysages assez
variés malgré la monotonie des Landes. Cette fois j’ai réussi à n’avoir qu’une
seule ampoule sous le pied droit ce qui est un exploit par rapport aux épisodes
précédents ; peut-être que les étapes plus courtes y sont pour quelque chose.
Par contre, j'ai un peu mal sous les 2 pieds, surement la conséquence de la marche presque exclusivement sur du bitume
La suite ce sera le Camino del Norte en Espagne à une date
non encore déterminée…..